Trois vols par semaine vers Madrid depuis le 2 février, quatre vers Amsterdam à partir du 11 avril, un embarquement quotidien vers Londres-Gatwick repris par Easyjet le 2 mai… De bonnes nouvelles pour l’aéroport de la capitale du Languedoc-Roussillon (situé à Mauguio) dont le trafic passagers s’est effrité de 2,76 %, enregistrant 1 286 875 passagers en 2007. Une baisse que l’aéroport, géré par la CCI de Montpellier jusqu’au 30 juin 2009, attribue aux réductions de programme des low-cost Ryanair et Sterling Airlines.
C’est pourquoi le conseil de développement aéroportuaire créé le 4 décembre 2006 et piloté par le président du conseil régional, ne veut pas tout miser sur les low-cost. Iberia opèrera la liaison vers Madrid et Transavia, filiale de KLM, vers la Hollande. Air France établira une liaison vers Bordeaux à partir du 30 mars.
La région, propriétaire de l’aéroport de Carcassonne et majoritaire dans le syndicat mixte de l’aéroport de Perpignan Rivesaltes, souhaite aussi une commercialisation coordonnée des aéroports régionaux pour éviter des «dispersions d’efforts des exploitants». Car le Languedoc-Roussillon a encore deux autres tarmacs : Nîmes et Béziers Cap d’Agde.
Reste pour l’aéroport Montpellier Méditerranée à créer sa SA aéroportuaire. Dans la «structure de préfiguration» qu’est le conseil de développement aéroportuaire, la région, le département de l’Hérault et la CCI ont deux sièges, l’agglomération et la ville de Montpellier un. La région souhaite jouer «un rôle prépondérant», mais dans une SA aéroportuaire, l’Etat garde 60 % du capital, la CCI 25 % et l’ensemble des collectivités locales 15 %. Les discussions entre la région, l’Etat et la CCI reprendront dès la mise en place d’une nouvelle équipe à la CCI de Montpellier. En effet, la majorité de ses élus a démissionné fin 2007 et l’élection se clôture le 20 février.
Thèmes abordés