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Environnement

La France est l’un des pays européens les moins dynamiques pour la réduction des émissions de CO2, selon Yannick Jadot

Publié le 28/02/2008 • Par Euractiv.fr • dans : Europe

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Les propositions de la Commission sur le climat ne vont pas suffisamment loin, estime le directeur des campagnes de Greenpeace France, Yannick Jadot, dans un entretien accordé à EurActiv.fr. Il espère en outre que l’issue du Grenelle de l’environnement rendra la France crédible dans ses négociations au sein de l’UE.
Plutôt réservé sur l’ensemble du texte que la Commission a présenté le 23 janvier dernier, Yannick Jadot exprime une certaine déception quant à l’objectif global de réduction des émissions de GES (gaz à effet de serre).
Le directeur des campagnes de Greenpeace France considère «insuffisant» l’objectif de réduction de 20% des émissions d’ici 2020 proposé par l’exécutif européen. Selon lui, ces mesures ne vont pas assez loin, étant donnés les engagements pris précédemment par l’UE, notamment lors de la conférence de Bali, au mois de décembre dernier.
Le manque d’engagement au niveau européen pourrait se répercuter sur les négociations internationales, qui se poursuivront en novembre et décembre 2008 à Poznan (Pologne), s’inquiète Yannick Jadot, « d’autant plus à l’heure où les pays émergents évoluent dans leur approche sur les engagements post-Kyoto ».
Par ailleurs, une réduction de 20% des émissions de GES d’ici 2020 est inférieure à l’objectif fixé en France par la loi POPE (Programme des orientations des politiques énergétiques) de 2005, rappelle-t-il. Ce texte engage le pays à réduire par quatre ses émissions d’ici 2050, et donc à diminuer ses émissions de 3% par an.
Alors que la méthode utilisée par la Commission pour déterminer les objectifs nationaux en matière d’énergies renouvelables est très critiquée, notamment en France, le directeur des campagnes de Greenpeace France considère que le texte constitue une « bonne base de travail ».
La France devra, selon cette directive, porter à 23% la part des énergies renouvelables dans sa consommation totale, alors que l’objectif fixé lors du Grenelle de l’environnement se limitait à 20%.
La prise en compte du PIB par habitant dans le calcul de ce pourcentage a été vivement critiquée par le gouvernement français, qui estime que les « bons élèves » en matière d’émissions de GES en Europe sont pénalisés. Yannick Jadot considère, au contraire, que la France a le potentiel nécessaire pour atteindre l’objectif des 23%. Selon lui, elle doit, pour cela, mettre en oeuvre une réelle politique d’économies d’énergie, à l’image de ce qu’ont déjà fait ses voisins européens, « sans quoi nous serons rapidement doublés ». « La France est l’un des pays européens les moins dynamiques en ce qui concerne la réduction des émissions », précise-t-il.
A cet égard, le directeur des campagnes regrette que les institutions européennes n’aient pas suffisamment mis l’accent sur « ce volet essentiel de la lutte contre le réchauffement climatique, qui est par ailleurs un moyen nécessaire pour atteindre les 20% d’énergies renouvelables dans la consommation totale européenne ».
La France, qui émet 25% de moins de GES que la moyenne européenne, doit cesser de se concentrer sur le nucléaire, qui est « un verrou à une politique énergétique alternative » d’investissement dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables.
S’agissant de la Présidence française de l’UE (PFUE), le directeur des campagnes de Greenpeace France espère que le pays ne voudra pas aller trop vite pour se prévaloir de l’adoption du paquet « énergie-climat » sous sa Présidence, en acceptant tous les compromis et donc en vidant le texte de son contenu. Yannick Jadot espère en outre que l’issue du Grenelle sera positive et rendra la France « crédible » pour être un fer de lance dans la lutte contre le changement climatique en Europe.
Pour en savoir plus, lire l’entretien dans son intégralité