Les élus de la communauté de communes Cœur d’Estuaire visent par cette décision trois objectifs :
- maintenir l’homogénéité de cet ensemble en évitant son morcellement, sa vente à la découpe et des projets spéculatifs sans cohérence avec le développement de son territoire ;
- apporter aux unités de formation de GDF et ERDF la garantie d’être maintenues sur le site et de poursuivre leur mission en toute quiétude ;
- déployer dans les locaux disponibles des activités de formation dans le domaine de l’écoconstruction.
La moitié du site inutilisée – Le groupe énergétique réfléchissait depuis plusieurs années à vendre tout ou partie des lieux, devenus trop grands au regard de ses besoins : il utilise aujourd’hui à peine la moitié de la superficie des installations qui reçoivent chaque année 800 à 900 stagiaires en formation continue. La formation initiale a, elle, été arrêtée en 1998 : à cette époque, le centre disposait d’une capacité d’accueil de 500 personnes par jour. L’école reste cependant la seule en France à dispenser des formations sur les techniques de transport du gaz et la plus importante des trois existantes pour la formation en distribution de gaz. GDF Suez et ERDF resteront donc présents sur une partie du site en tant que locataires via un bail de 12 ans.
Un projet de développement local – Pour sa part, Cœur d’Estuaire saisit l’occasion pour lancer son projet de « Centre européen de l’écoconstruction ». Les élus souhaitent dans un premier temps créer des espaces de formation ouverts au plus grand nombre : formateurs, entreprises, ordres et syndicats professionnels, organismes de formation, grandes écoles, etc. Puis, progressivement, se mettra en place un catalogue de formations spécifiques, permettant de faire venir des experts et professionnels français et étrangers.
Cette initiative est à rapprocher de la réalisation en 2011 de deux parcs d’activités (90 hectares au total) dédiés aux entreprises œuvrant dans l’écoconstruction et l’habitat écologique, le fil rouge économique en quelque sorte de ce territoire bien décidé à exploiter sa situation géographique : porte d’entrée ouest de l’agglomération nantaise, il voisine avec les terrains où est prévue l’implantation du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
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