Votre thèse s’intitule « La fin de la fiscalité locale ». Pourquoi avez-vous une position si tranchée ?
Depuis les années 80, nous assistons à un démantèlement progressif de l’impôt local (taux et bases locaux). Par une politique d’allègements (dégrèvements et exonérations) décidée par l’État, les taxes sont vidées de leur substance, puis supprimées. Les tentatives récurrentes et infructueuses, comme la revalorisation des bases foncières, ne peuvent pas laisser croire à un renouveau de la fiscalité locale. Enfin, avec le partage croissant des impôts nationaux, on pérennise la disparition de la fiscalité locale. En Allemagne, en Italie ou en Espagne, les évolutions sont comparables : une fiscalité spécialisée adossée au foncier pour le niveau le plus local ; un partage de ressources ...
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Gazette des Communes, Club Finances
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