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Elections

Gauche et droite sonnent la mobilisation et courtisent le MoDem

Publié le 10/03/2008 • Par La Rédaction • dans : France

Ma Gazette

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Majorité et opposition ont sonné le 10 mars la mobilisation générale pour le second tour des municipales et commencé à courtiser les électeurs du MoDem, à l’issue du premier tour, dont la gauche est sortie gagnante sans toutefois infliger une cinglante défaite à la droite.

Au plan national, où ce scrutin avait valeur de premier test dix mois après l’élection à la présidence de Nicolas Sarkozy, les listes de gauche obtiennent plus de 47% des voix, contre 45% à celles de la droite.
La presse était unanime le 10 mars pour reconnaître une poussée de la gauche mais pas un « raz-de-marée » en sa faveur.
Selon le politologue Philippe Braud, il s’agit davantage d’un « coup de semonce » que d’un « vote sanction » dans le cadre de « municipales finalement assez classiques » défavorables au pouvoir en place et avec une « prime aux sortants ».
Les tractations vont désormais aller bon train, notamment avec le centre. L’UMP fait des appels du pied aux électeurs du MoDem, en position d’arbitre dans de nombreuses villes.
Jean-Pierre Raffarin et Patrick Devedjian se sont dit prêts le 10 mars à engager « une négociation globale » avec le MoDem « allié naturel » du parti présidentiel, en acceptant notamment de soutenir François Bayrou à Pau, au lieu du maire sortant ex-PS Yves Urieta, arrivé en 3e position et susceptible de se maintenir.
« Dans beaucoup de cas, les adversaires socialistes du maire sortant ne peuvent espérer leur élection qu’avec le soutien des électeurs du MoDem », explique Philippe Braud, mais cette nécessité politique n’est pas sans créer de l' »embarras » à gauche.
Si Ségolène Royal a clairement appelé dès le 9 mars au soir à une alliance avec le parti de François Bayrou, François Hollande ne l’a pas suivie sur cette ligne expliquant que le PS « n’est pas dans une stratégie d’alliance » avec le MoDem.

A ce stade, François Bayrou a indiqué que son mouvement ne donnerait « pas de consigne générale » et examinerait la situation « ville par ville, candidat par candidat ».
A Paris, Marielle de Sarnez a indiqué qu’elle attendait « un signal de Bertrand Delanoë », arrivé largement en tête, pour un partenariat de 2e tour. Ce dernier n’a pour l’instant fait aucun geste dans ce sens. Les négociations PS-Verts dans la nuit de dimanche à lundi n’ont pas abouti.

Plus généralement, à gauche, l’ex-candidate socialiste Ségolène Royal a évoqué un « vote sanction » pour le pouvoir qui doit « s’amplifier au deuxième tour ». Plus prudent, le premier secrétaire François Hollande a refusé de son côté de parler de « sanction » préférant attendre les résultats définitifs.
A droite, le secrétaire général de l’UMP Patrick Devedjian a invité les électeurs à ne pas se « décourager » après cette « petite défaite ».
Après un premier tour, selon lui, « indécis mais plus équilibré qu’annoncé », le Premier ministre François Fillon a appelé à la mobilisation pour un second tour « plus que jamais entre les mains des électeurs ».

Au PCF, qui tire son épingle du jeu notamment en conservant la plupart de ses bastions en région parisienne, Marie-George Buffet a estimé que son parti avait « la possibilité de reconquérir beaucoup d’autres » mairies au second tour.
Le Front national confirme sa perte d’influence électorale. Quant aux Verts, dont les listes autonomes se sont bien maintenues, ils voient dans leurs résultats « une petite renaissance ».
A l’exception de Strasbourg où la gauche devrait ravir la mairie à la droite, la situation est plus incertaine à Marseille et Toulouse, deux villes à forte valeur symbolique.
Les cantonales devraient être plus favorables au PS, qui a récolté a u premier tour près de 48% des voix contre 41% à l’UMP et ses alliés.

Pour en savoir plus
Consulter le site du Courrier des maires dédié aux élections locales 2008