Fermer

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Menu

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

[Tribune] Communication publique

La communication publique, un investissement démocratique

Publié le 26/11/2025 • Par Auteur associé • dans : France, Opinions

communication
AdobeStock
Dans une tribune publiée dans La Gazette, Marie Yanowitz-Durand et Laurent Riéra, co-présidents de l'association Communication publique reviennent sur l'annonce d'une baisse potentielle des dépenses de communication en 2026. Une décision qui suscite pour eux inquiétude et incompréhension.

Ma Gazette

Sélectionnez ce thème et créez votre newsletter personnalisée

La crise des finances publiques est un fait. À l’instar de toutes les politiques publiques, la communication publique peut et doit participer à l’effort de redressement des comptes de la nation. Elle le fait par ailleurs déjà, notamment dans les collectivités territoriales, qui ont, pour beaucoup d’entre elles déjà, été amenées à réduire leurs budgets de communication.

Cependant, l’annonce d’un moratoire sur les dépenses de communication de l’État en 2025, et d’une baisse de 20 % des budgets en 2026, a suscité inquiétude et incompréhension. Car c’est une fonction démocratique essentielle qui est en jeu.

Dans un pays traversé par une crise de confiance inédite, la réconciliation entre citoyens et institutions est une attente puissante : 88 % des Français considèrent que c’est un enjeu important et 41 % le qualifient même de prioritaire (1). Ces chiffres disent tout : à l’heure des fractures sociales, de la désinformation et de la défiance, la parole publique n’a jamais été aussi nécessaire. Comme l’a rappelé Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, lors des Entretiens de l’association Communication publique, réconcilier, c’est reconnaître à chacun une place dans la recherche des solutions. C’est redonner du pouvoir d’agir aux citoyens. La communication publique porte cette responsabilité : écouter, faire circuler la parole, favoriser la délibération, éclairer les choix collectifs.

L’ancien conseiller d’État, Pierre Zémor, ­fondateur de Communication publique, le soulignait déjà il y a trente-cinq ans : « En période de contrainte budgétaire, l’obligation d’expliquer et de rendre des comptes s’accroît. » Cette exigence résonne aujourd’hui plus que jamais. Informer avec rigueur, promouvoir les services publics, lutter contre le non-recours, faciliter le déploiement des politiques publiques… sont autant de leviers indispensables pour restaurer la confiance civique. À ce titre, réduire la communication publique à une simple variable d’ajustement budgétaire serait une erreur de perspective.

Oui, une revue des dépenses est pertinente. Mais uniquement si elle est conduite avec transparence, en se fondant sur des données consolidées et d’évaluations rigoureuses de la performance. Avec, surtout, un objectif clarifié et assumé : rationaliser ce qui peut l’être, identifier les déséquilibres et corriger les angles morts. Cet examen gagnerait à s’accompagner d’une généralisation de la mesure d’impact des campagnes de communication, poursuivant la démarche engagée par le service d’information du gouvernement.

L’association Communication publique contribuera, comme elle l’a toujours fait, à la réflexion, dans un esprit de responsabilité et de vérité, tout en réaffirmant une conviction forte : la communication n’est pas un luxe, mais un investissement.

C’est à ce prix que nous pourrons, ensemble, nourrir un imaginaire collectif, ciment indispensable d’un service public exemplaire et d’une démocratie vivante.

Thèmes abordés

Notes

Note 01 Source : Baromètre Bona fidé / France Télévisions, février 2025. Retour au texte

Réagir à cet article
shadow
marche online

Aujourd'hui sur les clubs experts gazette

Nos services

Prépa concours

CAP

Évènements

Gazette

Formations

Gazette

Commentaires

La communication publique, un investissement démocratique

Votre e-mail ne sera pas publié

Les informations à caractère personnel recueillies font l’objet d’un traitement par La Gazette des Communes du Groupe Moniteur S.A.S, RCS Créteil 403 080 823. Elles sont uniquement nécessaires à la gestion de votre commentaire à cet article et sont enregistrées dans nos fichiers. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement