La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a annoncé le 12 mars la prochaine tenue d’une « table ronde » interministérielle, avec les organismes publics et les entreprises privées, sur la mise en oeuvre de procédures visant à éviter tout risque d’explosion de gaz lors de travaux.
La ministre, qui s’exprimait devant les sapeurs-pompiers intervenus après l’explosion de gaz qui avait fait cinq blessés à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) le 22 décembre, qu’elle a reçus et décorés le 12 mars, a indiqué que cette « table ronde se réunira à (sa) demande ».
Elle regroupera « l’ensemble des acteurs concerné : le ministère de l’Ecologie, le ministère de l’Economie, Gaz de France, les organismes professionnels du bâtiment public, l’Association des maires de France », a précisé la ministre de l’Intérieur.
Selon le rapport de l’Inspection de la Sécurité civile « qui vient de (lui) être remis » les principales causes de l’explosion de Noisy-le-Sec sont « le non respect des procédures préalables aux travaux, les défaillances dans la cartographie des réseaux, l’emploi de certaines techniques dangereuses sur les chantiers de travaux publics », a énuméré la ministre.
Selon elle, « cette situation ne peut plus durer (et) il faut mettre en oeuvre un véritable plan de sécurisation des personnes et des biens. Si « des efforts sont déjà fournis dans ce domaine, il est nécessaire de les coordonner pour mettre en place une action commune », a-t-elle poursuivi.
Ce sera le but de la « table ronde » annoncée mercredi, de sorte que « tout (soit) fait pour qu’un drame comme celui de Noisy-le-Sec ne se reproduise plus », a-t-elle conclu en affirmant sa « détermination » en ce domaine.
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