Exploiter les réseaux télécoms coûte cher. Tellement cher que certains réseaux d’initiative publique (RIP) risquent de ne pas résister, notamment en zone rurale.
« Les plans d’affaires des RIP ont été établis à partir d’hypothèses insuffisamment prudentes, dans un contexte de conquête de marché par les opérateurs d’infrastructures », alertait la Cour des comptes, en avril dernier, précisant qu’ils n’ont souvent pas été mis à jour, « par crainte de faire apparaître une situation dégradée ». Sous-évalués, les coûts d’exploitation ne correspondent plus aux charges réelles.
Il aurait fallu, dès l’origine, prendre en compte de nombreux paramètres (maintenance du réseau, réparations, extensions, évolution…), qui, aujourd’hui, plombent le bilan. Constatant que trois RIP sur quatre ont des surcoûts ...
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