Un parfum d’alliance tacite plane sur l’Assemblée nationale. Le 2 octobre, le bloc central a pris la main sur sept des huit commissions permanentes… grâce à des voix venues du Rassemblement national. Officiellement, aucun pacte n’existe. Officieusement, le RN n’a pas présenté de candidat dans de nombreuses commissions et a apporté son soutien dans plusieurs scrutins, permettant à la Macronie et aux Républicains de verrouiller la plupart des postes stratégiques. La gauche a immédiatement dénoncé, après les votes, cette manœuvre comme une « déchéance ». « Ce soir, nous sommes sur des accords politiques et de courte échelle entre le socle commun et le Rassemblement national. C’est assez contraire au message des électeurs il y a un an » ...
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Gazette des Communes
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