Un débat sur la guerre à Gaza, un abonnement à un titre de presse classé à l’extrême droite, l’achat d’albums jeunesse contestés par des parents attachés à la famille traditionnelle…
Sur mille et un sujets sensibles, les bibliothécaires sont interpellés par des usagers dénonçant un parti pris pour certaines tendances politiques ou causes sociétales.
« Aujourd’hui, les interpellations de groupes de pression sont bien plus nombreuses qu’auparavant », constate Hélène Brochard, présidente de l’Association des bibliothécaires de France (ABF). « De façon quasi quotidienne, nos collègues à l’accueil doivent répondre à des usagers qui les interpellent sur ce qu’ils trouvent ou ne trouvent pas dans les rayonnages. Parfois, c’est plus ou moins agressif. Cela demande beaucoup de ...
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