La qualité de l’air ne s’affiche plus comme une priorité dans le débat public. Cela vous inquiète-t-il ?
Oui. Tous les clignotants sont au rouge, les mauvais signes se sont accumulés ces derniers mois. Il y a eu ce vote sur la suppression des zones à faibles émissions, la loi « Duplomb » avec les pesticides, dont l’usage a un impact sur la qualité de l’air, le recul sur MaPrimeRénov’, les attaques contre des agences de l’Etat, comme celle de la transition écologique. Le questionnement démagogique de son utilité a été clairement posé, alors que cette structure joue un rôle essentiel d’impulsion auprès des collectivités, en soutenant notamment les projets de réduction des émissions de polluants atmosphériques.
Le financement des associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) est-il menacé ?
La situation est tendue pour certaines AASQA. Notre fédération en compte 18, une par région administrative de métropole et d’outre-mer. Leur indépendance financière et politique est garantie par leur gouvernance. Leurs adhérents appartiennent à quatre collèges : les associations et personnalités qualifiées en santé-environnement, l’Etat, les collectivités territoriales et les ...
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