Strasbourg et Mulhouse ont avancé à marche forcée dans ce dossier, officiellement évoqué par le président de Mulhouse Alsace agglomération (M2A) au printemps 2011.
« Nous voulons conforter l’ancrage des deux villes dans l’espace du Rhin supérieur et conforter Strasbourg comme capitale européenne », expliquent les deux agglomérations.
Aucune instance administrative supplémentaire ne sera créée, le pôle devant fonctionner grâce aux ressources de la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS), de la M2A et de la ville de Mulhouse.
Un comité de 24 membres titulaires et 16 suppléants, répartis à parts égales entre les deux agglomérations, siègera à partir de février prochain pour définir des orientations détaillées ainsi que des projets communs.
C’est Jean-Marie Bockel, président de la M2A, qui en sera le premier président, Jacques Bigot (président de la CUS) étant président délégué.
Des opérations de promotion communes ont déjà été effectuées par le pôle, notamment en matière d’immobilier tertiaire et de marketing territorial. L’université de Haute-Alsace doit rejoindre celle de Strasbourg d’ici 2013.
Schéma d’accessibilité – Un « schéma d’accessibilité des deux agglomérations, qui exprime une vision partagée des enjeux et des moyens à mettre en œuvre » doit également être élaboré, ainsi que des actions de développement économique, dans le domaine de la santé et de la recherche, etc.
Les deux agglomérations disposent d’un port sur le Rhin, d’un aéroport, sont desservis par 2 TGV, etc.
L’ancrage des deux villes dans l’espace du Rhin supérieur et le rôle de Strasbourg comme capitale européenne figurent en tête des motivations qui ont conduit à la création rapide du pôle métropolitain, conçu « comme une instance de coopération, destinée à formaliser l’alliance entre les deux agglomérations et à la rendre mieux visible ».
Le pôle représente 40 % des habitants de l’Alsace (727 000 habitants) et 50 % des emplois.
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