Vous avez assisté aux auditions de Robert de Metz président du conseil d’administration de Dexia SA et de Philippe Mills PDG de la Sfil par la commission des finances de l’Assemblée nationale en janvier dernier. Avez-vous été convaincue par leurs réponses ?
Non et je suis inquiète parce que je voudrais qu’on appelle les choses par leurs noms. Quand on parle de désensibilisation, il faudrait comprendre que les emprunts toxiques sont soldés. Or, ce n’est pas du tout le cas. Lors de ces auditions, j’ai compris qu’ils étaient juste confinés dans un sarcophage, un peu comme un combustible nucléaire usagé.
Quelles réponses attendiez-vous ?
En tant que parlementaires, nous voulons savoir combien cette opération coûte réellement au contribuable et quel est son risque. Je rappelle que l’Etat, a apporté 37 milliards d’euros de garantie et 6 milliards de capital à Dexia SA. La question est de savoir si nous allons récupérer ces 6 milliards, s’il y a un risque de les voir absorbés par des pertes, si ...
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