Les associations d’élus du bloc communal ne cessent de tirer la sonnette d’alarme : la progression des prélèvements du FPIC sur certains territoires conjuguée à la hausse concomitante de la contribution au titre du redressement des comptes publics conduit de nombreuses communes à des difficultés financières et budgétaires sans précédent.
Si les objectifs des réformes auxquelles répondent ces prélèvements peuvent être louables et nécessaires, leur hausse est de plus en plus considérée comme trop brutal et leur poids comme devenant insupportable. Certes, ces prélèvements ont le mérite d’avoir déclenché une démarche quasi-générale de « chasse aux économies » et un véritable élan de mutualisation, voire, dans certains cas, de remise à plat des politiques publiques et du niveau des services publics.
Une capacité d’autofinancement déclinante
Pour autant, sous ces aspects vertueux se cache également un effet de nasse au sein duquel des communes toujours plus nombreuses accusent une ...
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