La réforme de la sécurité privée, en gestation depuis plusieurs années, ne passera pas par une grande loi mais par des « réformes rapides, simples et fonctionnelles ». C’est en ces termes que le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a présenté le 8 décembre 2014, à l’Ecole militaire à Paris, les grandes lignes de la réforme de la sécurité privée. Objectif : « aboutir dans les 6 mois à un plan de réforme constructif et pragmatique ».
Pierre angulaire de cette réforme : la « moralisation » du secteur privée. « Comme les policiers et les gendarmes, les dirigeants et les agents de sécurité privée (ASP) doivent en effet être irréprochables », a-t-il dit. « C’est la raison pour laquelle nous devons permettre aux agents » du Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS) et des préfectures « d’interroger directement le Traitement des antécédents judiciaires (TAJ), afin de simplifier ces enquêtes administratives », préalables à tout recrutement. Il « suffit d’un décret pour rendre cette mesure effective », a-t-il annoncé.
Respect des lois – La « moralisation », la « formation » et la « professionnalisation » des ASP a-t-il rappelé, sont en bonne voie depuis la création du CNAPS installé en janvier 2012 par l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant et présidé par Alain Bauer pour s’assurer que les activités des milliers d’entreprises de sécurité privée et de leurs 150.000 salariés s’exercent dans le respect des lois.
Le CNAPS ...
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