Cette adhésion n’est pas anodine car la FVM a déjà donné une dimension internationale à ses projets en se déployant à l’extérieur des frontières de l’Hexagone : « La vocation de la FVM n’est pas d’être un réseau cloisonné. On est déjà présent à Bruxelles », rappelle Christian Pierret, président de la Fédération.
« Les villes moyennes comme axe de développement » : cet axe constituera l’épine dorsale des dossiers et propositions qui seront soumis par la FVM au conseil à New York par l’intermédiaire « d’outils technologiques modernes » ou par présence physique à Genève.
Car, si cette adhésion engendre naturellement des frais de transports et de personnels, « le coût sera lié aux actions que nous allons mener dans le cadre de l’ONU, répond le président de la FVM. Le but de cette adhésion n’est pas de faire des voyages, mais de proposer à l’ONU des thématiques proches de celles que défend la Fédération des villes moyennes. Le conseil se réunit parfois à Genève et la FVM a des adhérents proches de la ville suisse », poursuit-il.
Face à l’extension exponentielle des mégalopoles, notamment dans les pays en développement et qui met en danger les villes, la FVM estime avoir voix au chapitre. « Nous devons tenir compte dans notre existence de l’échec que représentent les méga mégalopoles. Il faut rétablir l’équilibre territorial ».
Environnement et urbanisation – Nos propositions seront « en résonance avec les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en 2015 des Nations unies », explique Christian Pierret. Elles auront trait aux points 7, à savoir la préservation de l’environnement et le point 8 qui aborde la mise en place d’un partenariat pour le développement « afin de créer un environnement humain et durable ».
La FVM participera par exemple à ONU-habitat, un programme qui vise à promouvoir l’urbanisation durable et le logement pour tous. A partir de juillet 2013, la fédération profitera de son statut consultatif pour soumettre ses propositions au conseil, qui se réunit chaque année durant la période estivale pendant quatre semaines.
Créé en 1946, le conseil économique et social de l’ONU, composé de 54 membres, est l’instance où se tiennent les réunions et débats sur les questions afférentes aux défis économiques, sociaux et environnementaux du monde.
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