Un premier rapport du Centre national de la chanson des variétés et du jazz (CNV) fait état de 50 868 représentations de spectacles de variétés et de musiques actuelles en 2011, qui ont rassemblé près de 22 millions de spectateurs.
Au total, 650 millions de recettes ont été dégagés.
Ce sont des chiffres en hausse par rapport aux années précédentes « mais cela ne signifie pas que le secteur se porte à merveille », a tenu à souligner, lors d’une présentation à la presse mardi 25 septembre 2012, Jacques Renard, le directeur du CNV.
53 % du nombre total de représentations – Les sociétés commerciales représentent 77 % de l’assiette déclarée au CNV. Mais les associations et le secteur public (les collectivités et leurs groupements, les établissements publics et les sociétés d’économie mixte) concentrent 53 % du nombre total de représentations.
Les données de l’établissement public montrent également deux types de concentrations. Sans surprise d’abord, la prégnance de l’Ile-de-France et de Paris se confirme pour les représentations. Ainsi la région rassemble 44 % du total.
« Ce poids est encore plus marqué sur les représentations payantes, avec 48 % des représentations. Et 37 % de la fréquentation totale et 43 % des recettes de billetterie », précise encore le rapport.
Evolutions variables selon les régions – Au chapitre des évolutions entre 2010 et 2011, il est en revanche à noter que plusieurs régions se distinguent par de fortes évolutions en termes de nombre total de représentations payantes et de recettes de billetterie.
« Les évolutions sont variables selon les régions. Les explications tiennent à l’ouverture ou pas de nouveaux lieux ou au lancement de nouvelles initiatives », a expliqué Jacques Renard.
La Lorraine enregistre ainsi une hausse des recettes de billetterie de + 43 %, en raison du lancement d’un nouveau festival, « Sonisphere ». En revanche, Nord-Pas-de-Calais fait état d’un moins bon bilan pour 2011, en raison d’une diminution des recettes des évènements les plus importants comme le « Main square festival » d’Arras, qui n’a pas maintenu son niveau atteint en 2010, et des baisses de recettes dans des lieux de grande capacité comme des parcs d’exposition, des stades ou encore le « Zénith arena » de Lille.
Selon une deuxième étude consacrée aux entreprises de spectacle de variétés en 2010, et aux éléments d’évolution entre 2008 et 2010, on observe également une concentration en Ile-de-France de ces entreprises.
Plus du tiers y a son siège social.
Par ailleurs, 6 % des entreprises de spectacle de variétés génèrent 61 % du chiffre d’affaires total. Et 43 % ont un résultat d’exploitation négatif…
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