Ces 315 milliards d’euros seront levés à partir de 16 milliards d’engagements de l’Union européenne et de 5 milliards de fonds propres provenant de la Banque européenne d’investissement (BEI). Par un formidable effet de levier, la BEI sera encouragée à financer des projets risqués pour un montant global de 60,8 milliards d’euros, couverts par l’Union européenne à hauteur de 26 %. La réussite du pari repose sur la répartition des risques, de leur garantie et des sources de financement.
Ainsi, le dispositif prévoit trois strates distinctes. Une partie du plan concerne les projets innovants et les infrastructures, financés par 44 milliards de prêts de la BEI, garantis par l’Union européenne. Cette disposition permet à d’autres banques privées de se couvrir d’éventuelles premières pertes en cas d’échec du projet, une façon de les convaincre de suivre la BEI et l’UE dans la démarche. « Sans ce mécanisme de première perte, le fonds ne pourrait pas décoller », a ainsi souligné le ...
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