Le conseil régional de Midi-Pyrénées a voté le 20 mars une enveloppe de 4,6 millions d’euros pour sa participation aux études de la ligne à grande vitesse (LGV) qui reliera Bordeaux à Toulouse, a-t-on appris le 21 mars auprès de l’assemblée régionale.
Devant la commission permanente réunie en présence du préfet Jean-François Carenco, le président PS du conseil régional Martin Malvy a rappelé la demande insistante de la région pour que « l’Etat reconsidère sa position concernant le financement des infrastructures » et qu’il « adopte un comportement comparable à celui qui fut le sien pour le TGV est ».
Pour cette ligne à grande vitesse, l’Etat avait pris en charge la totalité du financement.
Mi-février, les collectivités locales de Midi-Pyrénées ont conclu un accord sur le financement des études pour les travaux de la LGV à hauteur de 31,8 millions d’euros.
A partir de 2018, cette ligne devrait mettre Bordeaux à une heure de TGV de Toulouse, au lieu de deux heures actuellement, et Toulouse à environ trois heures de Paris, contre plus de cinq heures actuellement.
« A présent, il faut que soit également décidée cette prolongation de la LGV qui permettra notamment des liaisons rapides avec Barcelone, Marseille ou Lyon », a poursuivi M. Malvy qui a rappelé que le gouvernement a annoncé la mise en oeuvre de 2.000 km de lignes TGV supplémentaires et s’est dit favorable au projet de prolongement de la LGV entre Toulouse et Narbonne.
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