Près de sept ans après l’effondrement mortel des immeubles de la rue d’Aubagne, à Marseille, le tribunal correctionnel a prononcé des peines de prison ferme à l’égard de plusieurs propriétaires d’appartements, le 7 juillet 2025. Dans un long délibéré, le juge a distingué les responsabilités des nombreux protagonistes mis en cause dans ce drame.
Il a d’emblée relaxé Marseille Habitat et ses représentants. La SAEM, propriétaire d’un des deux immeubles effondrés, vide d’occupants, a fait preuve de « réactivité » à plusieurs reprises, et si elle aurait dû mieux suivre la réalisation des travaux qu’elle avait engagés 63 rue d’Aubagne, les éléments ne permettent pas d’établir « un lien de causalité entre ces fautes et l’effondrement des immeubles ». Deux propriétaires d’appartements du 65, dont ...
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