Boycotter ne veut pas forcément dire s’effacer. Bien que, dans un ample mouvement de protestation, l’Association des maires de France ait choisi à plusieurs reprises de ne pas siéger à la conférence financière des territoires initiée par le gouvernement depuis le 6 mai dernier, son premier vice-président délégué André Laignel a profité de la parution du pré-rapport de l’Observatoire des finances et de la gestion publique locales (OFGL) sur les finances locales 2024 dont il est président pour menacer l’exécutif : « Si on annonce de nouvelles coupes de moyens en 2026, la seule réponse est la censure sous toutes ses formes : sur le terrain avec des collectivités qui refuseront de payer davantage à la place de l’Etat ou par les parlementaires devant ce recul inacceptable pour la ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Finances
Thèmes abordés