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Biodiversité

Bords de route : comment la nature reprend ses droits

Publié le 11/06/2025 • Par Isabelle Verbaere • dans : France, Innovations et Territoires

Les bords de route peuvent offrir des services écosystémiques précieux, comme piéger 80 tonnes de gaz carbonique à l’hectare.
Les bords de route peuvent offrir des services écosystémiques précieux, comme piéger 80 tonnes de gaz carbonique à l’hectare. D.R.
Les méthodes traditionnelles d’entretien des bords de routes ne tiennent pas assez compte du rôle crucial que ces espaces jouent en faveur de l’environnement.Les gestionnaires de routes souhaitent concilier les impératifs de sécurité et ceux de la protection de l’environnement, tout en limitant les coûts liés à l’entretien à long terme.Il s’agit donc d’adopter des pratiques de gestion durables : fauchage tardif, entretien des fossés qui permet l’infiltration de l’eau à la parcelle, lutte contre les plantes invasives…

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Avec 4 500 kilomètres carrés de surface totale, les bords de routes, encore appelés « dépendances vertes », longent plus d’un million de kilomètres de réseau routier. Les méthodes traditionnelles d’entretien peuvent exacerber certains risques, comme l’érosion des sols, l’expansion des plantes invasives, ou augmenter le risque d’inondation par ruissellement, la pollution des cours d’eau et des nappes, etc. « La culture “route” est toujours forte. Si l’on veut en sortir, il faut placer sur les postes de gestion des dépendances vertes des agents qui ont une sensibilité à l’environnement, constate ­Frédérique ­Morin, référente de la gestion durable des dépendances vertes et bleues au département des Côtes-d’Armor. Car on a une large marge de progression. »

Refuges et corridors ...

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