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Cet article vous est proposé par ÉCLAIRAGE PUBLIC

CONTENU PARTENAIRE

ÉCLAIRAGE PUBLIC Une transformation aussi lumineuse que rentable

Publié le 24/03/2025 • Par Auteur partenaire • dans : Contenu partenaire

Illustration-rédac-2
D.R.
Faire évoluer son parc d’éclairage public reste une opportunité unique pour les collectivités locales d’améliorer leurs démarches environnementales et sécuritaires tout en réalisant des gains financiers non négligeables. En repensant leurs installations et en misant sur les technologies innovantes, elles s’affairent à créer des espaces publics bien plus attractifs. Une stratégie particulièrement gagnante.

En France, l’éclairage public représente une part significative de la consommation énergétique des collectivités. Or, face à la hausse des coûts de l’énergie et aux impératifs de décarbonation, les collectivités accélèrent le tempo pour moderniser leurs installations.

UNE TRANSITION ATTENDUE

Une étude menée en 2022 par l’INRAE et AgroParisTech révèle que les Français sont favorables à l’adaptation de l’éclairage pour réduire la pollution lumineuse, motivés principalement par les économies d’énergie et la préservation de la biodiversité. 71 % d’entre eux estiment par ailleurs qu’un

éclairage public de qualité renforce l’attractivité d’une commune, et 62 % pensent que cette qualité  reflète le dynamisme communal. L’éclairage public s’impose en toute logique comme un sujet central dans la perception par les citoyens de la vitalité et de la sécurité d’une commune. Bien plus qu’une simple modernisation technologique, on perçoit aisément qu’il s’agit d’une transformation aux enjeux multiples. Déjà amorcée dans de nombreux territoires, elle est encore loin d’être achevée, même si, à un an de l’échéance  municipale de 2026, on peut imaginer qu’elle risque de connaître une certaine accélération.

DES ÉCONOMIES ÉNERGÉTIQUES ET FINANCIÈRES

Une donnée : l’éclairage public représente environ 40 % de la consommation électrique des collectivités

territoriales. De plus, et selon l’Ademe, le coût de l’éclairage public annuel en France s’élèverait à 1 Md €. Aussi, dans un contexte de flambée des coûts et d’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050, le recours aux technologies LED, combinées à des systèmes de pilotage intelligents, permettrait de réaliser jusqu’à 90 % d’économies d’énergie. En optant pour ces luminaires LED plus performants qui bénéficient d’une durée de vie nettement supérieure aux ampoules traditionnelles – 100 000 heures contre 15 000 –, ainsi qu’à des détecteurs de présence qui régulent l’éclairage en fonction des besoins réels, les collectivités n’hésitent plus. Une baisse de 70 % de la consommation énergétique à Lyon et une facture qui affiche -40 % à Nice, les bénéfices sont réels. En Haute-Garonne, la mairie de Martres-Tolosane a récemment rénové 456 luminaires d’éclairage public. Les anciennes lanternes ont été remplacées par des lampes LEDs à faible consommation énergétique permettant de réaliser jusqu’à 72 % d’économie d’énergie, et, surtout, de diviser sa facture d’électricité par 3,5, soit une économie annuelle de 19 500 €. Plusieurs autres objectifs ont ainsi été atteints dans un même temps : amélioration de la qualité de l’éclairage, du confort des habitants et de leur sécurité, réduction de la pollution lumineuse et préservation de la biodiversité. « Aujourd’hui 89 % de notre éclairage public est en LED, et donc beaucoup moins consommateur en électricité » se félicitait en février dernier le maire Loïc Gojard. Certes l’investissement de départ, souvent conséquent, peut constituer un frein pour une commune, mais il est en réalité rapidement amorti. D’autant que des dispositifs d’aide et de financement pour épauler les collectivités existent. Label Territoires à Énergie Positive pour la  Croissance Verte (TEPCV), subventions de l’Union européenne, ou encore Programme 360, aussi appelé Fonds vert. Doté de 2,5 Md € en 2024, il est voué à accompagner les collectivités territoriales et leurs partenaires dans cette transition. Mais, coup dur, en 2025 il est malheureusement marqué par une baisse importante de son budget puisque la Loi de finances l’a revu à 1,15 Md €.

UNE AMÉLIORATION DU CADRE DE VIE

Autre préoccupation croissante, la pollution lumineuse. D’après la DDTM, Direction Départementale des Territoires et de la Mer, la lumière artificielle serait la deuxième cause d’extinction des insectes après les pesticides. Sa suppression permettrait de réhabiliter les conditions de vie d’espèces animales nocturnes. Plus largement, un éclairage mal maîtrisé, excessif comme diffus, peut s’avérer être un facteur de perturbation pour les habitations aux alentours. En optant pour un éclairage public intelligent, les collectivités ont à coeur de renverser la tendance, car une diffusion améliorée et une intensité modulée, selon les horaires et l’activité, contribuent justement à réduire cette pollution lumineuse. Résultat, une biodiversité mieux préservée et un meilleur confort de vie pourles riverains. Depuis le 1er janvier de cette année, un cap a été franchi, puisque conformément à un arrêté de 2018 visant à réduire les nuisances lumineuses, une majorité de luminaires de type « boule », responsables d’une dispersion excessive de la lumière vers le ciel, ont l’obligation d’être remplacés.

« Cette forme sphérique diffuse énormément de lumière, là où ce n’est pas nécessaire, vers le ciel en particulier. Cela rend l’éclairage public inefficace et très énergivore. Au-delà de l’impact environnemental, le coût de maintenance reste élevé, ce qui n’est pas anodin aujourd’hui » précise Émilie Gully, responsable communication de l’entreprise LEDVANCE, fournisseur d’éclairage général qui commercialise justement des lanternes urbaines adaptées au remplacement de ces fameuses boules.

UNE QUESTION DE SÉCURITÉ, AUSSI

Considérant que 91 % des Français font de l’éclairage public un enjeu central de sécurité, selon un sondage CSA de 2022, les collectivités se sont emparées du sujet, aussi délicat que récurrent. Piétons, automobilistes et élus sont partagés sur les vertus d’une extinction totale, jugée anxiogène. Criminalité et accidents sont mis en avant, alors même que 72 % des Français souhaitent que leur collectivité coupe l’éclairage public après 22h.

C’est le cas à Bordeaux où, consécutivement à une série de concertations publiques, la municipalité vient de revoir sa copie, décidant, à compter du 31 mars prochain, de prolonger l’éclairage jusqu’à 2h30 du matin et de rallumer certaines rues stratégiques toute la nuit afin que  90 % des trajets nocturnes se déroulent en zones éclairées.

Un « rallumage » qui devrait être compensé par l’installation de LEDs, permettant ainsi de maintenir 26 % d’économies d’énergie en 2025. Si une ville bien éclairée dissuade les comportements délictueux et renforce le sentiment de sûreté, l’intégration de capteurs sur les lampadaires, et leur connexion à d’autres infrastructures numériques comme la vidéosurveillance, les réseaux de télécommunication ou les bornes de recharge électrique, permettent d’envisager différemment la sécurisation de l’espace public.

Notamment en l’alignant sur le niveau d’affluence ou de trafic, avec une luminosité qui augmente à l’approche d’un piéton, d’un cycliste ou d’un véhicule, et diminue en l’absence d’activité. C’est le cas dans les métropoles de Strasbourg et Toulouse par exemple, où des lampadaires équipés de capteurs ont été installés le long des pistes cyclables et dans certaines rues, garantissant à la fois sécurité et économie d’énergie, écartant de fait un quelconque arbitrage à opérer entre les deux.

 

40 % L’éclairage public représente 40 % de la consommation d’électricité des collectivités territoriales, ce qui équivaut à un coût total de 1 Md €/ an.

75 % Le parc d’éclairage public français compte environ 11 millions de points lumineux dont 75 % ont plus de 25 ans.

+30% La pollution lumineuse a progressé de 30 % en 20 ans.

3 à 5 % Actuellement, seulement 3 à 5 % du parc d’éclairage public est renouvelé chaque année, ce qui reste insuffisant.

Source : CEREMA.FR

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