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Intelligence artificielle

Une autre IA est possible

Publié le 20/02/2025 • Par Auteur associé • dans : France, Opinions

Les énergies vertes
Fotolia
Simon Chignard, expert Data et Président de l’Observatoire Data Publica appelle à une prise de conscience afin que le développement de l'intelligence artificielle prenne en considération les impératifs environnementaux, entre autres.

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Simon Chignard

Simon Chignard

expert Data et Président de l’Observatoire Data Publica

En avant, toute ! Dans la compétition mondiale qui s’annonce, la France et l’Europe n’ont pas d’autre issue que de foncer tête baissée. C’est en tous cas le récit porté par le Président de la République à l’occasion du Sommet sur l’IA. Lors de l’interview présidentielle diffusée sur France 2, le mot « course » a été utilisé à six reprises.

Toujours plus loin, toujours plus haut

L’industrie de l’IA, dominée par des grands acteurs américains, est aujourd’hui engagée dans une course au “toujours plus” : il faut toujours plus de données et toujours plus de centres de données pour entraîner les systèmes d’intelligence artificielle toujours plus grands. “Bigger is better” est devenu le paradigme de l’IA. Cette course au gigantisme est une course folle : la taille des grands modèles d’IA, comme ceux développés par Open AI (le créateur de ChatGPT), double tous les 5 mois. Or, plus un modèle est grand, plus il consomme d’électricité.

L’agence internationale de l’énergie estime que la consommation d’énergie liée à l’IA va doubler au cours des deux prochaines années. Le fait que la France produise une énergie décarbonée grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables ne résout pas totalement l’équation. Cette énergie, d’autres secteurs tout aussi prioritaires, comme la construction, le logement ou les transports en ont aussi besoin pour réussir leur transition énergétique.

Cette fuite en avant vers le “toujours plus” n’est ni souhaitable ni soutenable d’un point de vue humain et environnemental. Économiquement, elle est aussi questionnable tant les ressources gigantesques à mobiliser ne sont accessibles qu’aux plus grandes entreprises. Est-ce la seule voie ? Autrement dit : doit-on se résoudre à l’IApocalypse ?

Une autre IA est possible

La première lueur d’espoir vient de la science. La recherche en IA démontre par exemple que les grands modèles polyvalents sont moins performants et surtout plus gourmands que des modèles plus petits et plus spécialisés.

La magie de ChatGPT c’est de pouvoir traduire du texte, écrire un poème ou encore créer des images de petits chats trop mignons. Or, cette polyvalence a un coût, et il est exorbitant. Générer 3 images sur ChatGPT consomme autant d’énergie que celle nécessaire pour recharger votre smartphone ! Un modèle d’IA spécialisé dans la génération d’images fait mieux. La polyvalence, on peut (peut-être) s’en passer : qui a besoin d’une voiture qui fasse lave-linge ?

La seconde piste pour une IA plus responsable serait de privilégier la notion de frugalité, à rebours donc de la logique du “toujours plus”. C’est le sens du référentiel pour une IA frugale développé par le Ministère de la transition écologique. Il vise à mesurer et réduire les impacts environnementaux des solutions d’IA.

Cette approche frugale invite à changer de logique, en commençant par discuter de la nécessité de mettre en œuvre une solution reposant sur l’IA si d’autres solutions moins consommatrices sont disponibles.

Une autre IA est possible, à condition de relever la tête et de ne pas se laisser emporter dans le tourbillon des annonces.  En avant, oui, mais pas à tout prix ni dans n’importe quelles conditions !

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