Et si l’économie circulaire était un levier pour s’extraire de la pauvreté ? C’est le pari du maire de Roubaix. Régulièrement classée parmi les villes les plus pauvres de France, l’ancienne capitale de la laine tente de rebondir en valorisant des activités liées au réemploi. L’histoire débute il y a un an, par la fermeture de l’usine de sous-vêtements Tissel.
S’étendant sur 11 000 mètres carrĂ©s, l’ancienne filature des frères ÂTernynck menace de devenir une friche industrielle au cĹ“ur de la ville. « Nous avons sautĂ© sur cette occasion de dĂ©velopper un projet d’économie circulaire », explique ÂGuillaume ÂDelbar. Un sujet que l’édile maĂ®trise bien. VoilĂ dix ans que la citĂ© est labellisĂ©e « Territoire zĂ©ro dĂ©chet, zĂ©ro gaspillage ». En triant, compostant et rĂ©parant des objets en fin de vie, 800 familles roubaisiennes rĂ©duisent leur production de dĂ©chets ultimes. Et rĂ©alisent 1 500 euros d’économie par an, en moyenne.
- La friche, une réserve prometteuse de terrains, mais longue à réhabiliter
En 2019, Roubaix rejoint le projet européen « Upcycle Your Waste ». L’objectif est de transformer les déchets en ressources. Avec le soutien de la région Hauts-de-France, de l’Ademe et des fonds ...
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