Les élus ont signé le protocole d’orientation à Givors – un ville située symboliquement entre Lyon et Saint-Etienne – pour lancer un projet qui devrait se réaliser d’ici l’automne 2012, après la création effective du pôle métropolitain prévue en avril prochain. Le SMT est l’un des quatre enjeux structurants de la « métropolisation » et concerne 45 000 déplacements domicile-travail entre les agglomérations de Lyon, Saint-Etienne, Bourgoin-Jallieu et Vienne. « Nous allons commencer avec deux actions prioritaires et concrètes que demandent nos concitoyens » a indiqué Gérard Collomb, président du Grand Lyon. Il s’agit de :
- l’instauration d’une « carte orange » métropolitaine à l’instar de celle de Paris. Le futur SMT ne part pas de rien puisqu’il existe déjà certains titres communs entre deux ou trois partenaires, par exemple entre les réseaux de bus de Lyon et Saint-Etienne et le réseau TER SNCF/région (première ligne de France hors Paris avec 15 000 voyageurs/jour). Mais l’objectif reste bel et bien d’aboutir à une tarification multimodale par zones avec un titre unique sur la carte « OùRA ! » permettant de circuler sur l’ensemble des réseaux.
- la création de conditions permettant un meilleur accès des clients au réseau métropolitain (réseau ferré et réseaux urbains). Le SMT devrait ainsi développer des parcs-relais, des navettes de rabattement et les modes doux vers les lignes structurantes.
Développer les nouvelles technologies – Invité au titre d’expert et président de la principale autorité organisatrice de transport (Sytral), Bernard Rivalta a souligné que les actions prioritaires concernaient aussi « le volet important des nouvelles technologies », parmi lesquelles la radio-identification, la lutte contre la pollution, les économies de carburant, etc.
D’une façon générale, le SMT devrait permettre de mutualiser un certain nombre d’innovations et d‘investissements dans les technologies et les matériels.
Un outil de coordination et d’organisation – Selon le projet, « le Sytral est partie prenante pour porter toutes ces actions dans un cadre cohérent de déplacements à l’échelle du bassin de vie métropolitain ».
Le Syndicat exercera ses compétences obligatoires, optionnelles et facultatives dans le cadre de la loi SRU et du code des Transports. Il s’impose comme un outil de coordination et d’organisation des services de transport et ne se substitue pas aux autorités organisatrices existantes.
D’ailleurs, la veille de la signature du lancement du SMT, le Sytral a discuté avec des maires de l’entrée en son sein de neuf communes de l’Ouest lyonnais. De même, les présidents du Grand Lyon et du Sytral ont rencontré leur homologue du département du Rhône, Michel Mercier, qui a donné son accord pour rejoindre le Syndicat.
Le SMT attend aussi l’arrivée des conseils généraux de l’Isère et de l’Ain, et surtout de la région Rhône-Alpes, partenaire important, comme AOT des TER, du système des transports sur le périmètre métropolitain.
Toutes ces collectivités travaillent ensemble sur les transports depuis 2005 au sein du Réseau Express de l’aire métropolitaine Lyonnaise (REAL) pour promouvoir les réseaux TER, urbains et interurbains, préfiguration du Syndicat mixte de transports.
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