Gilles Demailly, le nouveau maire (PS) d’Amiens, a choisi de marquer la rupture avec la politique menée par son prédécesseur, le centriste Gilles de Robien, en matière de démocratie locale. La nouvelle majorité va en effet mettre un terme au système existant, qui découpait la ville en quatre zones, chacune confiée à un élu «adjoint de secteur» : «Cette organisation a entraîné des effets pervers, proches du clientélisme, contraires à l’équité nécessaire à l’exercice de l’administration publique», a estimé l’édile, avant d’ajouter que les services municipaux de proximité seraient quant à eux maintenus.
D’ici quelques semaines, des «conseils de proximité», définis par la municipalité comme des «structures d’écoute et de concertation avec la population» seront mis en place : «Nous irons également à la rencontre des habitants, des associations et des acteurs économiques. Cette relation constante avec les différents quartiers d’Amiens est indispensable pour saisir les attentes des habitants, identifier les problèmes et concevoir les solutions les meilleures», a conclu Gilles Demailly.
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