Des prêts de moules à gâteaux, de lampes de luminothérapie, de machines à coudre, d’outils de bricolage, des ateliers de cuisine, de tricot-crochet, de fabrication d’objets en pâte polymère… La liste des nouveautés qui surgissent dans les équipements de lecture publique ressemble de plus en plus à une vaste mosaïque hétérogène, voire à un bric-à-brac, diront les tenants de la bibliothèque, traditionnel lieu de culture.
Si le prêt d’instruments de musique ou les cours de calligraphie font désormais consensus, parce qu’associés à des pratiques artistiques, la mise à disposition d’appareils à raclette, les séances de shiatsu ou l’organisation de goûters d’enfants peuvent encore étonner.
Des bibliothèques sans colonne vertébrale ?
« Aujourd’hui, on se demande comment appeler les bibliothèques, puisqu’il s’y passe tant de choses », pointait le politologue spécialiste des politiques culturelles, Guy Saez, lors d’une intervention au congrès de l’Association des bibliothécaires de France (ABF) en juin dernier. Et d’alerter sur le risque de perdre « la colonne vertébrale de l’institution ».
« Dans l’esprit du public, l’image des bibliothèques reste associée au livre, objet toujours constitutif ...
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