Afin de contenir la dégradation du déficit public, le projet de loi de finances pour 2025 impose une cure de rigueur drastique aux collectivités, qui combine des mesures d'économies à rendement immédiat et un dispositif inédit de régulation reposant sur la mise en réserve d'une partie de leurs recettes. Les lignes qui suivent, rédigées pendant l'examen du texte au Sénat en 1re lecture, reviennent sur ces différents mécanismes ainsi que sur les autres dispositions intéressant le monde local.
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Vivien Groud
Consultant, cabinet Michel Klopfer
Un budget sous haute contrainte
Déposé au Parlement au-delà du délai fixé par la Constitution et rejeté en 1re lecture par l’Assemblée nationale, le projet de loi de finances pour 2025 s’inscrit également dans un contexte inédit sur le front des finances publiques.
Alors que la loi de programmation adoptée fin 2023 tablait sur un redressement progressif du déficit public, à 4,4 % en 2024 et 3,7 % en 2025, cette trajectoire a été révisée en avril lors de la présentation du programme de stabilité puis en octobre pour aboutir à une prévision de 6,1 % cette année et autour de 7 % l’an prochain – avant mesure d’ajustement – soit respectivement 1,7 et 3,3 points de différence. L’essentiel du déficit reste porté par l’État, tandis que le poids des ...
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PLF 2025 : les principales mesures intéressant les collectivités
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