Le maire de Lyon, Gérard Collomb, a été (ré)élu le 18 avril président du Grand Lyon au terme d’une consultation sans suspense en recueillant 117 voix de la gauche plurielle, des centristes et de la droite modérée (sur 155 conseillers communautaires) contre 37 bulletins blancs ou nuls (opposition). A noter un bulletin pour Thierry Philip, le maire (PS) du 3ème arrondissement non candidat, qui a déclenché l’hilarité générale. Ce dernier est le frère de Christian Philip, ex-député (UMP)-maire du 3ème arrondissement, évincé par Dominique Perben lors des législatives de 2007.
Le président du Grand Lyon a donc rallié les suffrages bien au-delà des 84 conseillers de gauche qui lui étaient acquis. Vantant un modèle lyonnais fait de « solidarité et d’une volonté de travailler en partenariat devenus la marque de fabrique de la gouvernance de la Communauté urbaine », Gérard Collomb a déclaré souhaiter « un exécutif ouvert, reflétant la richesse et la diversité de notre métropole (..). Dans l’intérêt commun et parce que nous sommes dans une institution intercommunale, nul n’est a priori exclu de l’exécutif que nous voulons former. Personne ne se reniera ». La réponse sera apportée vendredi avec la nomination des vice-présidents.
Pour le mandat à venir, le président du Grand Lyon a évoqué deux grands défis : la construction d’un Grand Lyon « véritablement polycentrique associant tous ses territoires » et celle d’une métropole « qui puisse soutenir la comparaison avec les plus grandes villes européennes ». Cette dernière ambition suppose de renforcer les coopérations avec les territoires limitrophes de la Communauté urbaine, notamment Saint-Étienne Métropole, les communes de Côtière/plaine de l’Ain et la Communauté d’agglomération des Portes de l’Isère.
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