Jusqu’alors peu intéressée par l’obtention du statut de métropole, la communauté urbaine de Strasbourg (CUS) s’engage dans ce travail sans remettre en cause l’action conjointe avec Mulhouse de création du Pôle métropolitain, entérinée par l’Etat fin décembre. « Notre but est de nous préparer à l’hypothèse d’une collectivité unique », explique Jacques Bigot. « Quelle que soit l’évolution du dossier, il parait préférable que la future entité régionale trouve une métropole comme interlocutrice de transfert d’un certain nombre de compétences. C’est en tout cas dans ce sens que nous engageons notre réflexion », explique-t-il. La taille des agglomérations postulant au rang de métropole a été abaissé à 450 000 habitants, du sur-mesure pour les 482 000 habitants de la CUS.
En se posant comme partenaire plein de bonne volonté pour la future collectivité unique alsacienne, Jacques Bigot sert aussi les intérêts strasbourgeois. Un éventuel statut métropolitain le pose comme partenaire incontournable de la région et des départements et la CUS renforce son rôle dans les discussions à venir dans le cadre de la mise en place future d’une collectivité alsacienne. « Nous serons présents dans le groupe de travail voulu par Philippe Richert, mais nous n’avons pour le moment pas encore été invités », confirme Jacques Bigot.
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