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Les établissements et services pour enfants et adolescents handicapés

Publié le 01/05/2011 • Par Dunod Éditions • dans : Fiches de révision

Les établissements et services pour enfants et adolescents handicapés(1)relèvent en France d’un dispositif médico-social financé par l’assurance-maladie, autorisé et tarifé par le Préfet et contrôlé par la DDASS(2).
Ces Ă©tablissements et services sont spĂ©cialisĂ©s par type de dĂ©ficience ou de difficultĂ© : dĂ©ficience intellectuelle, troubles du comportement, dĂ©ficience motrice, polyhandicap, dĂ©ficience visuelle, dĂ©ficience auditive.
Les missions de ces Ă©tablissements et leur fonctionnement ont Ă©tĂ© dĂ©finis entre 1988 et 1989 par des dĂ©crets dits « annexes XXIV annexes XXIV Â».
En effet, les Ă©tablissements d’éducation spĂ©ciale financĂ©s par la SĂ©curitĂ© sociale et accueillant des enfants handicapĂ©s ou assumant des soins Ă  domicile doivent respecter des normes techniques conformĂ©ment au dĂ©cret du 9 mars 1956. Ce dĂ©cret comporte plusieurs annexes numĂ©rotĂ©es XXIV qui ont Ă©tĂ© redĂ©finies en 1988 et 1989.
Plus prĂ©cisĂ©ment, le dĂ©cret du 27 octobre 1989 rĂ©git les conditions d’autorisation des Ă©tablissements suivants :

  • annexe XXIV : pour la dĂ©ficience intellectuelle et l’inadaptation ;
  • annexe XXIV bis : pour la dĂ©ficience motrice ;
  • annexe XIV ter : pour le polyhandicap.
  • Le dĂ©cret du 22 avril 1988 rĂ©git quand Ă  lui :
  • annexe XXIV quater : pour la dĂ©ficience auditive grave et la surditĂ© ;
  • annexe XXIV quinquiès : pour la dĂ©ficience visuelle grave et la cĂ©citĂ©.

Ă€ l’occasion de la publication en janvier 2005 de la partie rĂ©glementaire du CASF, ces annexes ont Ă©tĂ© codifiĂ©es sous la rĂ©fĂ©rence D. 312-11 Ă  D. 312-22, en relation non plus avec le dĂ©cret du 9 mars 1956 mais avec l’article L. 312-1 du CASF issu de la loi du 2 janvier 2002 qui prĂ©cise que les conditions minimales techniques d’organisation et de fonctionnement sont fixĂ©es par dĂ©cret. Ă€ cette occasion, l’annexe XXIV s’est recentrĂ©e exclusivement sur les enfants ayant une dĂ©ficience intellectuelle, les Ă©tablissements accueillant des enfants ayant des troubles du comportement se voyant dĂ©sormais rĂ©gis par un texte spĂ©cifique
Aujourd’hui il est donc devenu impropre de parler « d’annexes XXIV Â» puisque formellement celles-ci ont juridiquement disparu… Il en demeure pas moins que le terme gĂ©nĂ©rique « annexe XXIV Â» perdure comme la manière de nommer des textes prĂ©curseurs en 1989 qui anticipaient les novations introduites par la loi du 2 janvier 2002 sur des aspects comme le projet d’établissement, le projet individualisĂ©, l’implication et la participation des usagers(3), etc.

Les dispositions communes aux diverses « annexes XXIV Â»

Les annexes XXIV annexes XXIV, codifiĂ©es de D. 312-11 Ă  D. 312-122, comportent un certain nombre de principes gĂ©nĂ©raux et d’exigences communes qui dĂ©passent largement la seule notion de normes techniques. On en retiendra les suivantes :

  • le dĂ©veloppement qualitatif de toutes les potentialitĂ©s de l’enfant ou adolescent par la prise en compte des dimensions intellectuelles, affectives, corporelles, l’autonomie quotidienne sociale et professionnelle ;
  • la nĂ©cessitĂ© d’établir un projet d’établissement ou de service selon un triptyque Ă©ducatif, pĂ©dagogique et thĂ©rapeutique ;
  • la nĂ©cessitĂ© de formaliser et communiquer aux parents un projet individualisĂ© global ainsi qu’une Ă©valuation rĂ©gulière pour chaque enfant, en y associant celui-ci et sa famille ;
  • la collaboration avec les Ă©quipements scolaires ordinaires et d’autres organismes ;
  • la prioritĂ© au maintien en milieu ordinaire et Ă  l’intĂ©gration scolaire, en particulier par le dĂ©veloppement de services d’éducation et de soins Ă  domicile ;
  • le recours Ă  des Ă©quipes pluridisciplinaires composĂ©s de personnes qualifiĂ©es ;
  • la prĂ©fĂ©rence donnĂ©e Ă  la prise en charge en externat avec maintien si possible d’un hĂ©bergement familial ;
  • l’identification de sections diffĂ©renciĂ©es au sein des Ă©tablissements en fonction d’objectifs distincts : Ă©ducation et enseignement spĂ©cialisĂ©, initiation et première formation professionnelle, orientation, prĂ©sence de handicaps associĂ©s, prĂ©paration Ă  la vie sociale ;
  • le suivi des jeunes est assurĂ©, si nĂ©cessaire, pendant trois annĂ©es après leur sortie de l’établissement.

L’accueil familial spécialisé (CAFS) ne peut être géré de façon autonome mais doit être rattaché à un établissement autorisé au titre d’une des annexes XXIV ou à un centre médico-psychopédagogique (CMPP) ou un centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP).
L’établissement peut créer un service d’éducation spécialisée et de soins à domicile (SESSAD) qui lui est rattaché. Le SESSAD peut également être autonome.
Trois circulaires du 30 octobre 1989 viennent prĂ©ciser les dispositions des annexes XXIV selon les thèmes suivants :

  • reconnaĂ®tre les besoins de l’enfant ou de l’adolescent ;
  • prĂ©ciser le rĂ´le de la famille dans la prise en charge ; la famille doit ĂŞtre informĂ©e, associĂ©e, soutenue et les contacts avec elle maintenus et favorisĂ©s ;
  • prĂ©venir l’exclusion scolaire ;
  • assurer la cohĂ©rence de la prise en charge ;
  • l’établissement est un lieu oĂą l’on vit ;
  • mise en Ĺ“uvre des conditions techniques dĂ©finies par chacune des nouvelles annexes XXIV.

Les services de dépistage, de prévention et de soins

Les centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP) centre — d’action médico-sociale précoce (CAMSP)

Ils ont Ă©tĂ© créés par le dĂ©cret du 15 avril 1976 en application de l’article 3 de la loi du 30 juin 1975 d’orientation en faveur des personnes handicapĂ©es. Ils assurent le dĂ©pistage, la cure ambulatoire, la rééducation de tout jeune enfant (0-6 ans) prĂ©sentant un handicap. Ces centres peuvent ĂŞtre spĂ©cialisĂ©s ou polyvalents. Le financement est assurĂ© Ă  80 % par l’assurance-maladie et 20 % par le dĂ©partement (au titre de la protection maternelle et infantile – PMI).

Les centres médico-psychopédagogiques (CMPP) centre — médico-psychopédagogique (CMPP)

À vocation plus générale, ils assurent le diagnostic et le traitement des enfants dont l’inadaptation est en relation avec des troubles neuropsychiques ou du comportement. Ceux-ci peuvent assurer, pour des enfants handicapés, l’accompagnement psychologique et social de la famille ainsi que pour l’enfant des psychothérapies et rééducations (orthophonie, psychomotricité).
Ces deux dispositifs, CAMSP et CMPP, ne nĂ©cessitent pas une orientation prĂ©alable par la Commission des droits et de l’autonomie. Ils sont rĂ©glementĂ©s respectivement par les annexes XXXII et XXXII bis du dĂ©cret du 9 mars 1956.

Les centres médico-psychologiques (CMP) centre — médico-psychologique (CMP)

Le centre médico-psychologique(4)(CMP) est le dispositif d’accueil et de soins ambulatoires du secteur de psychiatrie infanto-juvénile.
L’organisation des soins psychiatriques infanto-juvĂ©niles est pensĂ©e selon une logique de « territoire Â» dĂ©limitant un secteur gĂ©ographique (environ deux cent mille habitants) au sein duquel une mĂŞme Ă©quipe mĂ©dicale peut suivre un enfant ou un adolescent (jusqu’à 16 ans) depuis son dĂ©pistage, traitement ambulatoire, hospitalisation, etc.
Les enfants et adolescents handicapés peuvent être suivis par un CMP dès lors qu’un soin psychiatrique s’avère nécessaire. La MDPH et la CDAPH n’interviennent pas dans cette orientation.

Les services d’éducation spécialisée et de soins à domicile (SESSAD) service — d’éducation spécialisée et de soins à domicile (SESSAD)

RĂ©gis par les annexes XXIV, les SESSAD mènent des actions voisines des CAMSP et CMPP, avec deux dimensions spĂ©cifiques : d’une part dĂ©placement de professionnels sur le lieu de vie de l’enfant ; d’autre part une place importante accordĂ©e Ă  la dimension Ă©ducative.
Certains SESSAD sont plus particulièrement attachés à un dispositif scolaire de l’Éducation nationale de type CLIS. Dans ce cas, le SESSAD intervient au sein même de l’école en appui du dispositif scolaire dans une approche individuelle mais aussi collective des élèves handicapés.
La MDPH et la CDAPH interviennent pour l’orientation au SESSAD.

Les établissements et services médico-éducatifs

Les Ă©tablissements et services pour enfants ou adolescents sont la plupart du temps organisĂ©s autour d’un handicap ou d’une famille de handicaps et gĂ©rĂ©s principalement par le secteur associatif. On parlera d’établissement ou de service, selon que la prise en charge se fait en institution ou de façon ambulatoire. Les Ă©tablissements accueillent les enfants dont l’état de santĂ© ou les besoins nĂ©cessitent qu’ils reçoivent des soins spĂ©cialisĂ©s d’une manière soutenue. Les services assurent, de manière ambulatoire, l’accompagnement et les soins d’enfants et d’adolescents handicapĂ©s. Ces Ă©tablissements peuvent accueillir des jeunes jusqu’à l’âge de 20 ans.
Les équipes des établissements et services sont pluridisciplinaires et composées de médecins, psychologues, rééducateurs, éducateurs spécialisés, assistants de service social, enseignants spécialisés, éducateurs techniques, aides médico-psychologiques, etc.
Ces établissements sont financés par l’assurance-maladie et éventuellement l’Éducation nationale pour la partie scolaire et de première formation professionnelle. L’orientation de l’enfant ou de l’adolescent par la Commission des droits et de l’autonomie est préalablement nécessaire à son admission.
Le terme d’établissement ou de service médico-éducatif est générique et se décline selon six grandes catégories.

Les établissements et services pour enfants, adolescents et jeunes adultes ayant une déficience intellectuelle

Les Ă©tablissements accueillant des enfants ayant une dĂ©ficience intellectuelle(5)sont appelĂ©s instituts mĂ©dico-Ă©ducatifs (IME) institut — mĂ©dico-Ă©ducatif (IME) . Ils comportent en gĂ©nĂ©ral deux sections : un internat et un externat, sachant que certains enfants ou adolescents peuvent, dans certains cas, n’y ĂŞtre qu’externes. Lorsque les enfants ont exclusivement moins de 14 ans, ils sont dĂ©nommĂ©s instituts mĂ©dico-pĂ©dagogiques (IMP) et externats mĂ©dico-Ă©ducatifs (EMP) lorsque leur action se fait seulement en externat. Lorsque les jeunes ont exclusivement plus de 14 ans, ils sont appelĂ©s instituts mĂ©dico-professionnels (IMPRO) et externats mĂ©dico-professionnels (EMPRO) lorsque leur action se fait seulement en externat.
Ces divers établissements peuvent s’adjoindre l’action d’un centre d’accueil familial spécialisé (CAFS) centre — d’accueil familial spécialisé (CAFS), l’enfant ou l’adolescent vivant au sein d’une famille d’accueil (assistante maternelle agréée). L’établissement peut également mettre en place un service d’éducation spécialisée et de soins à domicile (SESSAD) service — d’éducation spécialisée et de soins à domicile (SESSAD) dont la vocation est ambulatoire. Les SESSAD ont vocation aussi à soutenir l’intégration scolaire en milieu ordinaire. Un SESSAD peut être créé de façon autonome, sans rattachement à un établissement.

Les établissements et services pour enfants, adolescents et jeunes adultes ayant des difficultés psychologiques et des troubles du comportement

Ces établissements accueillent les enfants ayant des difficultés psychologiques dont l’expression, notamment les troubles du comportement, perturbe gravement leur scolarisation et l’accès aux apprentissages. Ces établissements(6)sont dénommés Instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP) institut — thérapeutique, éducatif et pédagogique (ITEP) . Ils accueillent des enfants, adolescents et jeunes adultes qui, malgré des potentialités intellectuelles et cognitives préservées sont engagés dans un processus handicapant qui nécessite le recours à des actions conjuguées interdisciplinaires et un accompagnement personnalisé. Les missions des ITEP sont l’accompagnement du développement des personnes, la dispense de soins et de rééducations, le maintien des liens familiaux et sociaux, la promotion de l’intégration dans les différents domaines de la vie, notamment la formation générale et professionnelle, la participation, avec d’autres intervenants, à des actions de prévention, de repérage des troubles du comportement et de recherche de solutions adaptées. Les ITEP travaillent en lien avec les équipes de psychiatrie de secteur, de l’Éducation nationale et les services de l’aide sociale à l’enfance (ASE) ou de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).
Contrairement aux diverses annexes XXIV, ce texte ne dĂ©taille pas les diverses formes de prise en charge : externat, internat, SESSAD, CAFS, laissant le soin au projet d’établissement d’en dĂ©terminer les contours dans le cadre plus large de la loi du 2 janvier 2002.

Les enfants et adolescents ayant une déficience motrice

Les Ă©tablissements et services prenant en charge des enfants ou adolescents prĂ©sentant une dĂ©ficience motrice(7)sont les instituts d’éducation motrice (IEM) institut — d’éducation motrice (IEM) . La prise en charge s’effectue dans les mĂŞmes conditions que prĂ©cĂ©demment mais s’en distingue dans les aspects spĂ©cifiques du handicap moteur : surveillance mĂ©dicale, Ă©ducation motrice, rééducation fonctionnelle, gestion de l’appareillage, etc. Le service ambulatoire s’y dĂ©nomme Ă©galement SESSAD (service d’éducation spĂ©cialisĂ©e et de soins Ă  domiciles).

Les enfants et adolescents polyhandicapés

Les Ă©tablissements et services prenant en charge les enfants et adolescents polyhandicapĂ©s(8)n’ont pas de dĂ©signation gĂ©nĂ©rique consacrĂ©e, si ce n’est, celle plus large, d’Ă©tablissement mĂ©dico-Ă©ducatif (EME) Ă©tablissement — mĂ©dico-Ă©ducatif (EME) .
Ils accueillent les enfants ou adolescents qui présentent un handicap grave à expression multiple associant une déficience motrice et mentale sévère et entraînant une restriction forte de l’autonomie. Le polyhandicap nécessite le recours à des techniques spécialisées pour le suivi médical, la communication et la relation, l’éveil des capacités, etc. Le service ambulatoire s’appelle service de soins et d’aide à domicile (SSAD).

Les établissements et services pour enfants, adolescents et jeunes adultes ayant une déficience auditive

Les Ă©tablissements et services prenant en charge les enfants et adolescents atteints d’une dĂ©ficience auditive grave ou sourds(9) sont les instituts d’éducation sensorielle (IES). La prise en charge globale s’effectue comme prĂ©cĂ©demment selon la philosophie des annexes XXIV avec une attention particulière au handicap, en particulier le suivi mĂ©dical, l’éveil et le dĂ©veloppement de la communication. Les services Ă  domicile sont dĂ©nommĂ©s respectivement service d’accompagnement familial et d’éducation prĂ©coce (SAFEP) pour les 0-3 ans et service de soutien Ă  l’éducation familiale et Ă  l’intĂ©gration scolaire (SEFIS) au-delĂ .

Les établissements et services pour enfants, adolescents et jeunes adultes ayant une déficience visuelle

Ces établissements et services prennent en charge des enfants et adolescents atteints de déficience visuelle grave ou de cécité(10).
LĂ  encore les principes gĂ©nĂ©raux des annexes XXIV sont complĂ©tĂ©s par une attention particulière au handicap : surveillance mĂ©dicale, dĂ©veloppement des moyens sensoriels, acquisition de techniques palliatives, etc. Les services Ă  domicile y sont dĂ©nommĂ©s service d’accompagnement familial et d’éducation prĂ©coce (SAFEP) pour les 0-3 ans et service d’aide Ă  l’acquisition de l’autonomie et Ă  l’intĂ©gration scolaire (SAAAIS) pour les plus grands.

L’accueil temporaire

L’accueil temporaire accueil — temporaire(11) s’adresse, de façon générale, aux personnes handicapées de tous âges et aux personnes âgées et s’entend comme un accueil organisé pour une durée limitée, le cas échéant sur un mode séquentiel, à temps complet ou partiel, avec ou sans hébergement, y compris en accueil de jour.
L’accueil temporaire vise à développer ou à maintenir les acquis et l’autonomie de la personne accueillie et à faciliter ou à préserver son intégration sociale.
L’accueil temporaire peut être organisé en complément des prises en charge habituelles en établissements et services, qu’il s’agisse d’établissements de santé ou d’établissements sociaux ou médico-sociaux.
L’accueil temporaire vise, selon les cas :

  • Ă  organiser, pour les intĂ©ressĂ©s, des pĂ©riodes de rĂ©pit ou des pĂ©riodes de transition entre deux prises en charge, des rĂ©ponses Ă  une interruption momentanĂ©e de prise en charge ou une rĂ©ponse adaptĂ©e Ă  une modification ponctuelle ou momentanĂ©e de leurs besoins ou Ă  une situation d’urgence ;
  • Ă  organiser, pour l’entourage, des pĂ©riodes de rĂ©pit ou Ă  relayer, en cas de besoin, les interventions des professionnels des Ă©tablissements et services ou des aidants familiaux, bĂ©nĂ©voles ou professionnels, assurant habituellement l’accompagnement ou la prise en charge.

L’accueil temporaire est mis en œuvre par les établissements et services sociaux et médico-sociaux soit en lui réservant quelques places, soit en dédiant tout ou partie d’une structure à cette finalité.

Les centres ressources

La loi du 2 janvier 2002 a donnĂ© un statut lĂ©gal mĂ©dico-social Ă  des structures jusque-lĂ  expĂ©rimentales dĂ©nommĂ©es « centres de ressources centre — de ressources Â».
Ces structures, par définition diverses, partagent la caractéristique d’offrir aux personnes handicapées, à leur famille, ainsi qu’aux professionnels un ensemble d’information et de services pour une catégorie particulière de personnes handicapées dont la spécificité ou la rareté du handicap justifie une mutualisation et une spécialisation de l’expertise.
On pensera ici, par exemple, au polyhandicap, aux maladies rares, à l’autisme, à l’association surdité/cécité(12), etc.
La loi du 11 fĂ©vrier 2005 a prĂ©vu que, dans le cadre de l’évaluation, les MDPH puissent faire appel autant que de besoin Ă  des centres ressources, des centres d’information et de coordination ou des centres de rĂ©fĂ©rence pour les maladies rares.

Mettez toutes les chances de votre côté

Notes

Note 01 À ces dispositifs médico-sociaux centrés sur une approche éducative, pédagogique et thérapeutique il faut adjoindre les dispositifs de l'Éducation nationale centrés sur la scolarité (voir fiche 14). Retour au texte

Note 02 Le projet de crĂ©ation d'agences rĂ©gionales de santĂ© (ARS) remet en cause cette disposition puisque, selon le rapport « Ritter Â» prĂ©paratoire Ă  cette mise en Ĺ“uvre, les Ă©tablissements et services pour enfants et adolescents handicapĂ©s auraient vocation Ă  rejoindre le pĂ´le mĂ©dico-social des futures agences rĂ©gionales de santĂ©. Sur ce point voir le dĂ©veloppement fait au fiche 7 « Coordination, planification, Ă©valuation, orientation et allocation de moyens Â» . Retour au texte

Note 03 Ă€ leur tour les annexes XXIV qui ont vingt ans d'âge (codifiĂ©es Ă  l'identique en 2005) nĂ©cessitent maintenant un travail de réécriture sur le fond. Retour au texte

Note 04 Il convient de ne pas confondre CMPP et CMP même si, dans la pratique, les deux types de structure proposent des interventions de même nature. Le premier est un équipement médico-social, le second est le pivot ambulatoire de la mise en œuvre du service public psychiatrique. Retour au texte

Note 05 Relevant anciennement de l'annexe XXIV, le dĂ©cret dĂ©finissant ces structures est codifiĂ© D. 312-11 Ă  312-59. Retour au texte

Note 06 Les normes techniques rĂ©gissant les ITEP, parues en janvier 2005, sont codifiĂ©es sous la rĂ©fĂ©rence D. 312-59-1 Ă  D. 312-59-18. L'ancienne dĂ©signation des ITEP Ă©tait institut de rééducation (IR). Retour au texte

Note 07 L'annexe XXIV bis est codifiĂ©e selon la rĂ©fĂ©rence D. 312-60 Ă  D. 312-82. Retour au texte

Note 08 L'annexe XXIV ter est codifiĂ©e de D. 312-83 Ă  97. Retour au texte

Note 09 L'annexe XXIV quater est codifiĂ©e de D. 312-98 Ă  100. Retour au texte

Note 10 L'annexe XXIV quinquiès est codifiĂ©e de D. 312-111 Ă  122. Retour au texte

Note 11 Les conditions techniques de fonctionnement de l'accueil temporaire sont codifiĂ©es D. 312-8 Ă  D. 312-10. Une association de type fĂ©dĂ©ration, mais rassemblant des personnes physiques et morales, le GRATH, s'est donnĂ©e comme objectif l'expertise et le dĂ©veloppement de l'accueil temporaire des personnes handicapĂ©es. Pour plus d'information, se reporter Ă  son site (http://www.accueil-temporaire.com/). Retour au texte

Note 12 Ces centres ressources disposent tous d'un site Internet. On nommera de façon non exhaustive : – les centres ressource autisme (CRA) listĂ©s Ă  l'adresse http://www.scolaritĂ©partenariat.chez-alice.fr/ ; – polyhandicap et multihandicap : http://www.crmh.fr/ ; – maladies rares : http://www.orpha.net/ ; – traumatisĂ©s crâniens : http://www.crlc-cmudd.org/. – sourds-aveugles : http://www.cresam.org/. Retour au texte

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