Récemment élu président de Thau Agglomération, le maire socialiste de Frontignan Pierre Bouldoire remet en cause la fusion rapide avec Montpellier Agglomération soutenue par son prédécesseur, le maire UMP de Sète François Commeinhes et ardemment voulue par le président de Montpellier Agglomération, Georges Frêche (divers gauche, exclu du PS).
Pierre Bouldoire explique sa position par le changement de maires dans trois des huit communes de l’intercommunalité (Marseillan, Balaruc-les-Bains et Gigean) et souligne le manque de majorité en faveur de la fusion. Un premier projet de fusion engagé en 2005 par Georges Frêche et François Commeinhes, qui incluait la communauté de communes du Nord Bassin de Thau, avait échoué en raison du vote de l’Agglomération de Thau (égalité entre les « pour » et les « contre »).
Georges Frêche n’abandonne pas son souhait tenace de réaliser autour de Montpellier une communauté d’agglomération élargie, qualifiée de « formidable levier de croissance », et garde en point de mire une communauté urbaine de plus de 500 000 habitants.
Le 30 avril, lors du conseil d’agglomération de Montpellier, il fera voter un voeu appelant six intercommunalités de l’Hérault à une discussion « sur le devenir ensemble ». Outre celles de Thau et du Nord Bassin de Thau, il convie à la table le Pays de Lunel (13 communes), le Pays de l’Or (7 communes), le Pic Saint-Loup (17 communes) et Ceps et Sylves (6 communes).
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