Pour la quatrième fois, en onze ans (1) la Cour des comptes se penche sur les certificats d’économie d’énergie (CEE). Mardi 17 septembre, les magistrats financiers ont publié un rapport incendiaire sur le dispositif créé par la loi POPE de 2005. Un système dont le principe est pourtant louable : obliger ceux qui commercialisent l’énergie (2) à financer des opérations concourant à baisser la demande de kWh des usagers. Selon la Cour, les actions aidées entre 2014 à 2020 auraient permis d’abattre de 106 TWh la consommation d’énergie en France en 2020 : l’équivalent de 6,5 % de la demande.
Hélas, soulignent les rapporteurs, le principe a été dévoyé au fil des ans. Sous la pression politique et des industriels, les CEE sont devenus un système d’une redoutable complexité. Initialement axé ...
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Gazette des Communes
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