La conférence des exécutifs de Rhône-Alpes, composé du conseil régional, des trois communautés urbaines et d’agglomération (Grand Lyon, Grenoble, St-Etienne) et des 8 départements, a interpellé le Premier ministre sur « l’absence totale de mention » du projet de Lyon-Turin dans le projet de loi du Grenelle de l’Environnement. Selon les collectivités, la loi doit rappeler « les engagements de la France sur le Lyon-Turin et mentionner clairement cette liaison, notamment dans sa partie française et son complément, le CFAL (contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise).
Inquiète de cette absence de référence, la conférence des exécutifs rappelle le caractère « urgent et indispensable » du projet de liaison ferroviaire : « le projet est prêt, phasable et finançable » déclare-t-elle. La région et ses partenaires demandent le démarrage au plus tôt de la section française mixte entre Lyon Saint-Exupéry et le sillon alpin, comme prévu dans le Protocole du 19 mars 2007. Son coût est estimé à 4,4 milliards d’euros, dont 680 millions apportés par la région.
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