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Développement économique

Marché d’intérêt national : les criées se cherchent une seconde fraîcheur (3/3)

Publié le 18/06/2024 • Par Clémence Villedieu • dans : France

marché poisson
Adobe Stock
2024 devra être une année charnière pour les criées. Confrontées à une perte de production, elles s’appuient sur les collectivités qui soutiennent une nécessaire évolution de ces structures de ventes en gros. Objectif : valoriser la qualité et la fraicheur de la pêche. Dernier épisode de notre série sur les marchés d'intérêt national.

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Aujourd’hui, les criées actent la diminution de la production et de la consommation et s’engagent à reconquérir la ressource par la qualité. «  Notre spécificité est de nous consacrer à des espèces nobles (soles, bar, lotte, turbot), ce qui nous permet d’avoir le prix au kilo le plus élevé à 11,38 € contre 4,60 euros en moyenne » annonce le directeur du syndicat mixte portuaire Royan Océan La Palmyre, Bruno Samzun .

Rien n’est donc trop beau pour valoriser la filière pour garantir des revenus : « Nous avons été fous de joie quand la filière a proposé un label déclinant des exigences en matière de qualité des poissons de la pêche et des conditions de livraisons. C’est un élément de dynamique pour nous » constate Daniel Cueff, vice-président Mer et littoral de la Région Bretagne. Le label Breizhmer est, comme son nom l’indique, une certification de l’origine bretonne de la pêche.

La qualité du poisson est une priorité partagée par la criée de la Côte d’Albâtre qui a désormais fait l’acquisition d’une machine pour marquer les poissons extra frais. « Notre spécificité est de compter dans notre production, pour moitié des coquilles Saint-Jacques » précise Stéphane Savoye, directeur général de la SEM de la halle à marée réunissant différents acteurs dont le département de la Seine-Maritime actionnaire majoritaire mais aussi l’agglomération de Fécamp, la communauté urbaine du Havre ou la communauté de communes des villes sœurs.

Projets de développement

Le syndicat mixte de Royan a un projet d’envergure pour reconstruire la criée (13,4 millions d’euros) . « Nous attendons une subvention européenne de trois millions d’euros mais nous envisageons de revoir l’ambition du projet pour diminuer les coûts, le Département ayant subi des pertes de recettes de DMTO » constate Bruno Samzun.

Sur les trente-quatre criées, la halle de la côte d’Albâtre (Fécamp) se place en vingtième position en tonnage vendus. Avec un chiffre d’affaires en progression, la criée normande a des projets de développement comme la construction d’un bâtiment à Tréport pour la fin d’année. « L’idée est d’éviter des transports inutiles des bateaux de Tréport à Fécamp, d’autant plus que nous avons beaucoup de mareyeurs sur Dieppe et sur Boulogne-sur-Mer » commente Stéphane Savoye.

Un vent de restructuration

La question du transport est récurrente. « Nous savons par exemple, que le transport frigorifique est désorganisé dans son ensemble illustre Daniel Cueff. Nous proposons de créer une structure d’exploitation commune à treize halles, le projet est complexe car il réunirait des criées actuellement communales ou encore départementales » Il y a urgence à avoir une visibilité sur la filière » explique-t-il.

Cette réflexion s’accompagne d’un plan régional avec des aides à l’achat de nouveaux bateaux, la participation aux projets d’économie d’énergie ou encore le soutien pour une feuille de route halieutique (gestion raisonnée de la production).  Selon l’élu, l’idée n’est pas de centraliser car chaque criée a son ancrage territorial et s’appuie sur un mode de pêche spécifique.

Quand sera mise en place la structure de coordination ? « C’est une nécessité depuis dix ans et l’ensemble des collectivités et des filières en a conscience ». S’appuyant sur les organisations professionnelles, l’Etat a engagé une démarche pour un contrat stratégique de filière attendu pour le prochain salon de l’agriculture.

Négociations sur les modèles économiques

Le syndicat mixte des ports de pêche et de plaisance de Cornouaille regroupe la Région, le département et quatre intercommunalités associées. Alimenté par les contributions des collectivités à hauteur de 10 millions d’euros (dont 80 % par le département du Finistère),  le syndicat gère la plaisance, l’entretien des ouvrages portuaires et la pêche. « Nous avons en charge six criées qui représentent l’essentiel de la pêche française explique Patrice Tollec, DGS du syndicat mixte des ports des ports de pêche et plaisance de Cornouaille. Et la gestion des structures est assurée par la CCI du Finistère qui subit des baisses de recettes importantes ». Il va falloir rééquilibrer le modèle économique de la DSP au titre du principe de l’imprécision qui impose de renégocier le contrat du fait d’un changement de circonstances non prévisible lors de sa conclusion. « L’offre portuaire est importante, faut-il réduire son périmètre ? C’est un débat douloureux car les criée sont des outils d’animation du territoire » conclut Patrice Tollec.

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