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Renforcer l’ingénierie publique de transition
Publié le 17/06/2024 • dans : Contenu partenaire
Quelle que soit la compétence concernée, du logement à l’aménagement en passant par l’environnement, le numérique, le développement économique, le budget ou encore les ressources humaines, pour ne citer qu’elles, une ingénierie de transition calibrée semble être le point de départ obligé pour asseoir et garantir la réussite, et dépasser la complexité juridique qui nuit aux collectivités de toute taille et de toute forme. Dès lors, bénéficier de conseils, d’accompagnement et de défense de la part de cabinets d’avocats ou cabinets en conseil stratégique orientés droit public s’avère capital.
Le volet environnemental au cœur de l’action publique locale
Inondations, recul de trait de côte, canicules, manque d’eau, les élus locaux sont en première ligne des difficultés générées par le dérèglement climatique, avec l’obligation d’apporter des solutions à leurs administrés. Dans ce contexte, des interrogations légitimes pointent : comment identifier, prioriser et développer des projets favorables à l’environnement ? Comment concilier avec d’autres enjeux, mais aussi sensibiliser et mobiliser agents comme acteurs du territoire ? Pour s’adapter, plusieurs étapes peuvent permettre de dynamiser la démarche de transition. À commencer par la formation des élus et des techniciens, indispensable afin de repérer les leviers de passage à l’action, à l’image de la montée en compétences des citoyens qui favorise leur indispensable implication. Plus globalement, il va s’agir de bâtir progressivement une vraie capacité d’action locale, et de la rendre progressivement systémique. Un impératif : s’appuyer sur une démarche prospective qui nécessite un niveau d’ingénierie élevé, que les cabinets conseil détiennent à coup sûr.
À savoir : https://planification-ecologique.fr/ est la nouvelle plateforme d’intermédiation entre les élus locaux et les acteurs du territoire dédiée à la mise en œuvre des politiques publiques, et destinée à apporter un soutien en ingénierie sur les démarches de diagnostics et d’audits territoriaux, de mutualisation de solutions et de mise en réseau.
Repenser les modes de gestion et appréhender les contraintes d’achats responsables
Entre la fin du « quoi qu’il en coûte » ou, à titre d’exemple, le trouble récemment semé par le Conseil constitutionnel au sujet de potentielles évolutions des règles de calcul du fonds de péréquation des ressources intercommunales (outil de rééquilibrage des moyens entre les communes économiquement dynamiques et celles qui le sont moins), le défaut d’anticipation et l’incertitude mettent en émoi les collectivités, déjà inquiètes pour leurs budgets. Le manque de ressources financières, mais aussi de connaissances juridiques, expliquerait donc le retard constaté dans la mise en place de commandes publiques responsables, particulièrement pour les collectivités de moyennes et petites tailles, en difficulté pour se conformer à la Loi Industrie verte de 2023. Jérôme Michon, président de l’Institut de la commande publique, rappelait il y a peu qu’une majorité d’acheteurs publics, démunis, avaient besoin de formation à ce sujet, la démarche d’achats responsables étant perçue comme une contrainte réglementaire et non comme une amélioration. Alors même que 41 % des agents et élus locaux souhaiteraient aligner les comptes publics sur les enjeux sociétaux pour à terme réaliser des économies, la dimension budgétaire reste prégnante et 67 % considèrent que le rapport qualité-prix demeure encore le principal critère de choix¹. Manque de budget, défaillance de connaissances, ou les deux, l’œil et l’expertise d’un professionnel éclairé s’imposent.
- Selon l’étude « Les achats responsables d’équipements et de mobiliers dans les collectivités locales », réalisée par Infopro Digital études pour La Gazette, Manutan collectivités, les papeteries Pichon et Casal sport.
La transformation numérique, un enjeu politique alimenté par de nombreuses attentes
Moderniser et simplifier l’action et les services publics passe nécessairement par l’intégration des nouvelles technologies, et l’accompagnement des collectivités vers l’e-administration est indispensable. Quelles sont les bonnes pratiques pour concilier cette transformation avec l’implication des agents et les attentes des usagers, voilà un véritable casse-tête pour les élus, pressés par le plan France Relance. Ce sujet nécessite un traitement pédagogique, c’est pourquoi le cabinet conseil lyonnais Politeia propose par exemple de procéder en plusieurs étapes, qui consistent à cartographier les usages numériques de la collectivité concernée, identifier ses besoins réels, l’accompagner pour mettre en exergue une stratégie et des solutions efficaces, et enfin mesurer les bénéfices de nouveaux usages pour mieux les faire connaître. Autre sujet qui par extension vient questionner les élus et nécessite pas mal de précautions dans son usage, l’IA. Déjà utilisée par des collectivités pour la mise en place de chatbots, la pré rédaction de délibérations ou le compte-rendu de conseils municipaux, elle impose d’en saisir correctement les contours, ce qu’a récemment fait le Centre de Gestion de la Haute-Savoie qui a justement travaillé avec Politeia sur l’impact de l’IA dans les collectivités locales.
Les RH face aux mutations du rapport au travail
La politique RH est depuis toujours source de débats au sein des collectivité territoriales. Les évolutions du rapport au travail survenues post pandémie ont accéléré la nécessité de s’emparer du sujet, dans l’objectif de transformer efficacement et développer de nouvelles pratiques managériales plus alignées sur le bien-être au travail. Soucieuse de mettre en place des actions concrètes, la ville de Sceaux a par exemple engagé de nombreuses transformations, comme le financement de la protection sociale complémentaire des agents très au-delà des taux minimaux imposés aux collectivités ou le déploiement d’un plan visant à améliorer les conditions de travail des Atsem. Plus largement, télétravail, semaine de quatre jours, mobilité, reconnaissance et valorisation du travail, équité de traitement selon les catégories et la pénibilité, maladies, lutte contre les accidents de service, l’épuisement professionnel et la perte d’attractivité de certains métiers, congés règles douloureuses, la démultiplication des sujets dépasse souvent les compétences internes des collectivités et la transition reste laborieuse à mener au regard de la culture, des outils et des pratiques déjà en place. Il est donc fréquent que les employeurs publics sollicitent les cabinets pour leur technicité et leur maîtrise de ce domaine.