La communauté urbaine du Mans organise la résistance pour défendre le maintien de son école de gendarmerie, promise à une fermeture. Le 22 mai, le conseil communautaire a voté à l’unanimité une motion en ce sens, et une pétition a été lancée dans la foulée auprès de la population.
L’implantation de l’établissement, il y a 25 ans, avait été obtenue par le député Guy-Michel Chauveau en compensation de la disparition de l’école militaire. Il accueille chaque année près 450 futurs sous-officiers ainsi que plusieurs centaines de personnes en formation. Employant 240 militaires auxquels s’ajoutent une quarantaine de civils, son impact économique est important.
La communauté urbaine réclame même sa consolidation, le site «permettant de passer à la formation de 4 à 6 compagnies sans aménagement supplémentaire en matière de bâtiment». Les élus locaux affirment d’autant moins comprendre cette réorganisation que, selon eux, il était question au début 2007 d’y développer un nouveau cursus concernant 150 gendarmes. Hasard du calendrier : une opération portes ouvertes était organisée le week-end dernier dans l’enceinte de l’école.
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