Des enjeux financiers en apparence secondaires
Le financement des crèches publiques est réparti entre les usagers, les caisses d’allocations familiales et les collectivités territoriales. Les deux premières ressources reposent sur un dispositif nommé « prestation de service unique » (PSU).
Les participations des familles sont déterminées dans le cadre d’un contrat accueil, selon un barème national qui tient compte des revenus et de la composition du foyer.
Une contribution de la CAF les complète ensuite de sorte à atteindre un taux horaire – multiplié par le volume d’heures facturées aux familles – fixé ex ante et censé représenter deux tiers du coût de revient de la structure. Les niveaux d’aide accessibles (de 5,46 euros à 6,63 euros en 2024) sont en ...
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