Partagée entre l’Alsace, l’Allemagne et la Suisse, la nappe phréatique du Rhin Supérieur n’est invisible qu’en apparence. Souvent présentée comme la plus grande réserve d’eau d’Europe occidentale, elle abreuve les populations, irrigue les champs, alimente les process industriels et nourrit la biodiversité.
Dans le contexte de l’extension des pollutions et, plus récemment, de la baisse du niveau d’eau causée par le réchauffement climatique, les projets d’étude de l’aquifère ont accéléré ces trois dernières décennies. Une grande variété d’acteurs du bassin rhénan se sont structurés pour veiller sur la santé de la nappe, en particulier au sein de l’Aprona.
Pôle de concertation
Conscients de ce qu’ils doivent à la nappe, les Alsaciens ont conduit des diagnostics dès les années 70. Mais la nature ignore les frontières : ces inventaires qualitatifs sont devenus transfrontaliers deux décennies plus tard, sous l’égide de l’Aprona. Née en 1995 de la volonté de la région Alsace, de l’agence de l’eau Rhin-Meuse (Aerm), des deux conseils généraux et de la préfecture de région, l’association constitue aujourd’hui le pôle principal d’échanges, de concertation, d’animation et de conseil sur ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Thèmes abordés
Régions