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SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE, ENVIRONNEMENT ET SÉCURITÉ : trois leviers de transition vers un éclairage public intelligent

Publié le 21/03/2024 • Par Auteur partenaire • dans : Contenu partenaire

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D.R.
Composante centrale de la smart city, l’éclairage public est au cœur des préoccupations des collectivités. Enjeux économiques, sociaux et environnementaux, la rénovation du parc, dynamisée par l’effet « Fonds vert », bat son plein.

Meilleure maîtrise de la dépense d’énergie, sécurisation de l’espace public, diminution de la pollution lumineuse, amélioration de la mise en valeur du patrimoine bâti et naturel, sont autant de prétextes qui incitent, petites communes jusqu’à grandes métropoles, à s’engager dans la modernisation de leur éclairage public. Considérant que 91 % des Français en font un enjeu central de sécurité*, il s’est progressivement invité dans le débat des bonnes et des mauvaises pratiques.

UN SUJET DE SOCIÉTÉ À PART ENTIÈRE

Preuve en est, en 2023, une grande consultation citoyenne a eu lieu à l’initiative du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, dont les résultats sont attendus courant 2024. Intitulée « Éclairages dans les rues : Comment limiter la consommation énergétique et lutter contre la pollution lumineuse ? », elle objective d’aller encore plus loin que la mesure déjà prise en 2022 par le gouvernement, sur la généralisation de l’extinction des lumières des magasins et des publicités lumineuses entre 1 h et 6 h du matin.

Sur le territoire, un certain nombre de communes n’ont pas attendu pour initier des changements à leur échelle. C’est le cas de Montpellier qui a très récemment mis à contribution des habitants volontaires dans le cadre de son Plan Lumière sur le thème de la lutte contre la pollution lumineuse. La métropole a en effet intégré un projet porté par l’Université Gustave Eiffel de Champs-sur-Marne, qui vise à inventer la ville de demain et étudier le comportement des piétons la nuit, afin d’éclairer « où il faut et quand il faut ». Des citoyens ont donc déambulé sur des jours et tranches horaires prédéfinis afin que leurs habitudes soient observées. Plus au nord, la ville de Calais a entériné le projet LuCa, soit 16 M€ engagés et deux ans de travaux, afin de remplacer l’intégralité du parc d’éclairage public. Outre l’économie d’énergie attendue de 7,50 M€ sur huit ans, c’est un objectif d’optimisation des usages et du confort des citoyens qui est visé. Gestion des places de stationnement, mesure de la qualité de l’air, taux de remplissage des poubelles, préservation de la biodiversité, et sécurité, la commune a fait le choix de renoncer à plonger dans le noir certaines rues au profit d’une gradation sur-mesure télégérée.

AMÉLIORER LA QUALITÉ DE L’ÉCLAIRAGE POUR ÉCONOMISER

C’est un fait, l’éclairage public est un gouffre énergétique. Opter pour sa rénovation avec des solutions améliorées plus qualitatives, comme le LED combiné à la télégestion, et procéder à des extinctions la nuit, favorise la maîtrise des dépenses : le Smart Public Lighting offre jusqu’à 75 % d’économies pour une durée de vie 5 fois supérieure. Depuis le lancement du « Fonds vert » en janvier 2023, l’industrie de l’éclairage public a connu une accélération sans précédent de ses commandes, les collectivités ayant saisi l’occasion d’engager de profondes rénovations. Et si à l’instant T la dépense est conséquente, elles s’y retrouvent à terme. L’opérateur Enedis a d’ailleurs fait le constat d’un net recul des dépenses dans le domaine : entre les mois de mai 2022 et 2023, la consommation en éclairage public des collectivités aurait en moyenne fondu de 35 %. Orléans Métropole, engagée dans le passage en 100 % LED de ses 60000 points lumineux, a ainsi décidé d’accélérer sa transition en la passant de 10 à 3 ans afin de rentabiliser plus rapidement son investissement, avec des économies espérées de plus de 60 %. En région Île-de-France, Boulogne Billancourt et Sèvres, déjà passées en 100 % LED, ont réalisé en 2022 une économie de 55 %.

UN ÉCLAIRAGE PLUS DURABLE AFIN DE PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ

La modernisation de l’éclairage public via des solutions raisonnées va dans le sens d’une réduction sensible de la pollution lumineuse, améliorant considérablement la préservation de la faune et de la flore. D’après la DDTM, Direction Départementale des Territoires et de la Mer, la lumière artificielle serait la deuxième cause d’extinction des insectes après les pesticides. Sa suppression permettrait de réhabiliter plus largement les conditions de vie d’espèces animales nocturnes. Son impact sur la biodiversité est phénoménal, et ne pas agir pourrait durablement l’altérer. Jean-Philippe Siblet, ornithologue et anciennement directeur de l’expertise au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, avait alerté il y a quelques années sur la diminution de la population de chouettes hulottes, sensibles à la lumière et empêchées de chasser sans obscurité totale. Dans le même sens, certaines espèces d’oiseaux réagissent mal aux couleurs froides qui peuvent les désorienter et provoquer leurs crashs. C’est pourquoi qualité, intensité et régulation de l’éclairage public sont cruciales. Le choix de lumières plus chaudes et ambrées, leur gradation et leur allumage piloté constituent un passage obligé pour préserver notre écosystème.

MOINS ÉCLAIRER, MAIS MIEUX ÉCLAIRER, POUR GARANTIR LA SÉCURITÉ

Le sujet de la sécurité nocturne est aussi délicat que récurrent. Piétons, automobilistes et élus sont partagés sur les vertus d’une extinction totale, jugée anxiogène. Criminalité et accidents sont évoqués, alors même que 72 % des Français souhaitent que leur collectivité coupe l’éclairage public après 22h**. En réalité, là encore, la question n’est pas de savoir s’il faut laisser allumer ou éteindre totalement, mais plutôt de se demander comment éclairer mieux en éclairant moins, car sont imbriqués les sujets de la dépense énergétique et de la protection de l’environnement. La solution pourrait venir de la technologie participative « J’Allume ma rue », qui permet d’éteindre l’éclairage public une partie de la nuit, tout en laissant la possibilité aux habitants de rallumer selon leurs besoins réels grâce à une application sur smartphone. Plusieurs collectivités ont déjà testé et s’en félicitent. C’est le cas d’Is-sur-Tille en Côte d’or, dont le maire Thierry Darphin, dressait récemment le bilan: sur 4400 habitants, 3000 inscrits, une réussite en termes de confort de vie, et un investissement de 12 K€ qui sera rentabilisé en un an avec une économie estimée entre 16 et 20 K€. Plus globalement, les avantages de cette solution sont nombreux: habitants acteurs de leur ville et sentiment de sécurité préservé, coûts de maintenance réduits et pollution 30 lumineuse diminuée.

 

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ET À L’INTÉRIEUR ?

La modernisation de l’éclairage des espaces publics fermés – mairies, écoles, gymnases, salles polyvalentes – est un sujet additionnel. La question d’une lumière sans effet sur la santé visuelle, adaptée à la luminosité provenant de l’extérieur, et moins énergivore, se pose. À Boulogne-Billancourt toujours, le conservatoire a abandonné ses vieux néons au profit de luminaires LED, dont la puissance moindre, au-delà du confort, a permis de réduire de 64 % la dépense d’électricité.

 

71%

71 % des Français estiment qu’un éclairage public de qualité renforce l’attractivité d’une commune et 62 % que cette qualité révèle le dynamisme d’une commune

 

37%

L’éclairage public représente 37 % de la facture d’électricité des collectivités, soit 2milliards d’euros dépensés chaque année selon Enedis

 

11 Millions

de points lumineux répartis sur le territoire français, dont 7 nécessiteraient d’être rénovés

75 % des installations ont plus de 25 ans et seulement 10 % du parc sont renouvelés annuellement

 

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