Après l’élection surprise d’un président socialiste à la tête de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM), les élus se pencheront samedi 31 mai sur le nouveau contrat de gouvernance élaboré à l’issue de longues négociations. Il met en place une nouvelle organisation avec 33 vice-présidents au lieu de 19 auparavant, répartis à raison de 16 postes pour la droite, 15 pour la gauche auxquelles s’ajoute la voix prépondérante du président, et deux postes pour les indépendants. Ces vice-présidents auront tous des délégations alors que depuis la création de MPM en 2001, aucune délégation n’avait été mise en place.
C’est d’ailleurs en raison de cette nouvelle pratique que les élus vont aussi voter une hausse substantielle de leurs indemnités. Celle du président va atteindre le montant maximum autorisé pour une structure de cette strate soit 5424 euros bruts contre 3554 euros pour son prédécesseur Jean-Claude Gaudin qui cumulait toutefois les postes de vice-président du Sénat et de maire de Marseille. Les indemnités des vice-présidents passent de 1777 à 2712 euros bruts alors que celles des conseillers communautaires ne bougent pas. L’assemblée plénière va également prendre connaissance du dernier rapport de la chambre régionale des comptes sur la gestion de MPM.
Thèmes abordés