La ministre de la Culture Rachida Dati veut redonner à la culture scientifique ses lettres de noblesse. C’est une bonne nouvelle. Dans ce domaine, les acteurs ne manquent pas, notamment dans les territoires. Si ce domaine intègre à l’avenir le vaste spectre des politiques culturelles, les actions de nombreux lieux cofinancés par les collectivités seront mises en lumière : musées, écomusées, centres de culture scientifique, technique et industrielle (CSTI), écomusées, jardins botaniques, arboretums, aquariums, maisons de la nature, musées d’histoire naturelle etc. Sans parler des propositions d’animation (expositions, conférences, débats etc.) qu’élaborent beaucoup de bibliothèques territoriales.
L’acquisition de compétences scientifiques relève de l’enseignement secondaire et des établissements d’enseignement supérieur. Mais, en matière de vulgarisation des problématiques scientifiques, les acteurs locaux précités jouent un rôle central.
Urgence
D’une façon générale, les politiques culturelles, aux niveaux national et local, ne peuvent pas faire l’impasse sur la vulgarisation scientifique, au nom du droit de tout citoyen curieux à accéder à des connaissances fiables dans une perspective d’épanouissement personnel.
De surcroît, il y a aujourd’hui urgence : à l’heure où prospèrent les auteurs de fausses nouvelles et autres théoriciens du complot, et où chaque citoyen doit pouvoir saisir les enjeux des transitions écologique et numérique, occulter cette dimension de la culture serait un non-sens.
Espérons que le futur « comité de scientifiques » que Rachida Dati veut prochainement installer Rue de Valois identifiera le rôle de tous ces acteurs dispersés dans de multiples communes et les impliquera dans sa réflexion.
Références
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