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GĂ©nĂ©ralitĂ©s sur le handicap – La psychanalyse

Publié le 01/05/2012 • Par Dunod Éditions • dans : Fiches de révision

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SIGMUND FREUD, né à Vienne en 1856 et décédé à Londres en 1939, est le premier à avoir compris l’importance de se saisir de l’historicité du sujet ; il fonde la psychanalyse au début du XXe siècle afin de poser une théorie sur le développement de l’enfant.

C’est parce qu’il souhaitait guérir des patientes dites hystériques qu’il fut le précurseur de l’utilisation d’une technique originale : les associations libres en laissant parler le plus librement possible la personne sans tabou aucun et sur le sujet de son choix. Cette méthode permet d’accéder à des idées qui, à leur tour, en appelleront d’autres et ainsi de suite jusqu’à remonter dans le passé du malade, à des souvenirs profonds de la première enfance et sources du malaise actuel culpabilisant ou traumatisant.

Ainsi, la psychanalyse permet d’aller chercher, au plus profond de nousmêmes, ce que nous avons enfoui dans notre inconscient.

La psychanalyse constitue une méthode de traitement des troubles mentaux

(névrose obsessionnelle ou dépression par exemple), visant à faire remonter

de l’inconscient vers la conscience un élément précis qui a été refoulé et qui est à l’origine d’un symptôme.

Parce qu’elle pose une théorie sur le développement de l’enfant, la psychanalyse est à la fois une thérapie et une théorie sur la croissance psychique de la personne.

1. LE REFOULEMENT

L’idée de refoulement sous-entend que des événements, des situations, des traumatismes (les affects qui leur sont rattachés), des représentations conflictuelles ont été « stockés » quelque part mais que nous n’en avons pas ou plus conscience. Ce « quelque part », dans lequel on enfouit des moments de notre vie est appelé par Freud : inconscient.

Ces représentations conflictuelles restent toutefois actives tout en demeurant inaccessibles. Nous pouvons ainsi assister à un retour du refoulé dans la conscience par des voies détournées.

2 LE SYMPTÔME

Le symptôme est le signe d’un trouble, sa manifestation visible. Un ensemble ou une association de plusieurs symptômes est appelé syndrome.

3. L’INCONSCIENT(1)

Freud lui-même définit l’inconscient dans L’interprétation des rêves de la manière suivante :

« L’inconscient est pareil à un grand cercle qui enfermerait le conscient comme un cercle plus petit. Il ne peut y avoir de conscient sans stade antérieur inconscient, tandis que l’inconscient peut se passer de stade conscient et avoir cependant une valeur psychique. L’inconscient est le psychique lui-même et son essentielle réalité. Sa nature intime nous est aussi inconnue que la réalité du monde extérieur, et la conscience nous renseigne sur lui d’une manière aussi incomplète que nos organes des sens sur le monde extérieur. »

L’adjectif inconscient est parfois employé pour connoter l’ensemble des contenus non présents dans le champ actuel de la conscience.

Au sens de la première topique, inconscient désigne un des systèmes définis par Freud dans le cadre de sa première théorie de l’appareil psychique ; il est constitué de contenus qui se sont vu refuser l’accès au système préconscient-conscient par l’action du refoulement (refoulement originaire et refoulement après-coup).

Les caractères essentiels de l’inconscient sont définis ainsi :

  • Ses « contenus » sont des « reprĂ©sentants » des pulsions.
  • Ses contenus sont rĂ©gis par les mĂ©canismes spĂ©cifiques du processus primaire, notamment la condensation et le dĂ©placement.
  • Fortement investis de l’énergie pulsionnelle, ils cherchent Ă  faire retour dans la conscience et dans l’action (retour du refoulĂ©), mais ils ne peuvent avoir accès au système prĂ©conscient-conscient que dans des formations de compromis après avoir Ă©tĂ© soumis aux dĂ©formations de la censure.

Ce sont plus particulièrement des désirs de l’enfance qui connaissent une fixation dans l’inconscient.

Au sens de la deuxième topique, inconscient est surtout employé sous forme adjective ; en effet, inconscient n’est plus le propre d’une instance particulière puisqu’il qualifie le Ça et pour une part le Moi et le Surmoi.

Quand Freud cherche à définir l’inconscient comme système, il en résume ainsi les caractères spécifiques :

 

  • c’est un processus primaire (mobilitĂ© des investissements, caractĂ©ristique de l’énergie libre) ;
  • il y a, dans l’inconscient, absence de nĂ©gation, de doute, de degrĂ© dans la certitude ;
  • il apparaĂ®t une indiffĂ©rence Ă  la rĂ©alitĂ©, ainsi qu’une rĂ©gulation par le seul principe de dĂ©plaisir-plaisir (celui-ci visant Ă  rĂ©tablir par les voies les plus courtes l’identitĂ© de perception).

 

4. LE MOI

Le Moi est l’instance que Freud, dans sa seconde topique, distingue du Ça et du Surmoi. Si nous voulons simplifier la définition du Moi, nous dirions qu’il correspond au principe de réalité. En fait, sa réalité est plus complexe et son autonomie n’est que toute relative : le Moi est dans une relation de dépendance vis-à-vis des revendications du Ça, des impératifs du Surmoi ainsi que des exigences de la réalité. Le Moi représente le pôle défensif de la personnalité. Du point de vue économique, le Moi apparaît comme un facteur de liaison des processus psychiques.

5. LE ÇA

Seconde instance de la personnalité, le Ça constitue le pôle pulsionnel de la personnalité. Ses contenus, expression psychique des pulsions, sont inconscients, pour une part héréditaires et innés, pour l’autre refoulés et acquis.

Pour Freud, le Ça est, du point de vue économique, le réservoir premier de l’énergie psychique. D’un point de vue dynamique, il entre en conflit avec le Moi et le Surmoi.

6. LE SURMOI

Le Surmoi est la troisième instance de la personnalité telle que Freud la décrit dans le cadre de sa seconde théorie de l’appareil psychique. Son rôle est assimilable à celui d’un juge ou d’un censeur à l’égard du Moi. La conscience morale, les interdits sont des fonctions du Surmoi. Classiquement, le Surmoi est défini comme l’héritier du complexe d’Œdipe, il se constitue par intériorisation des exigences et des interdits parentaux.

7. LE TRANSFERT

Le transfert désigne, en psychanalyse, le processus par lequel les désirs inconscients s’actualisent sur certains objets dans le cadre d’un certain type de relations établies entre eux. Il s’agit d’une répétition d’éléments vécus lors de l’enfance qui s’inscrit dans une réalité avec un profond sentiment d’actualité marquée. Dans la cure analytique, le transfert est classiquement reconnu comme le terrain où se joue la problématique de la cure elle-même,son installation, ses modalités, son interprétation et sa résolution. Mais au-delà de la cure analytique, le transfert est en jeu et présent dans nombre de fonctionnements relationnels et notamment dans le cadre de la relation éducative.

8. LA LIBIDO

La libido est, selon Freud, le substrat des transformations de la pulsion sexuelle vis-à-vis de l’objet (déplacement des investissements), vis-à-vis des buts (sublimation par exemple), vis-à-vis de la source de l’excitation sexuelle (diversité des zones érogènes).

9. LA PULSION

La pulsion est un processus dynamique qui selon Freud consiste dans une poussée (charge énergétique, facteur de motricité), qui fait tendre l’organisme vers un but. Selon Freud, une pulsion a sa source dans une excitation corporelle (état de tension), son but étant de supprimer l’état de tension qui règne à la source pulsionnelle. C’est dans l’objet ou grâce à lui que la pulsion peut atteindre son but.

10. LE COMPLEXE D’ŒDIPE

Le complexe d’Œdipe désigne l’ensemble organisé de désir amoureux et hostile que l’enfant éprouve à l’égard de ses parents.

Sous sa forme dite positive, le complexe se présente comme dans l’histoire d’Œdipe-roi : désir de la mort de ce rival qu’est le personnage du même sexe et désir sexuel pour le personnage de sexe opposé.

Sous sa forme négative, il se présente à l’inverse : amour pour le parent du même sexe et jalousie vis-à-vis du parent du sexe opposé. En fait, ces deux formes se retrouvent à des degrés divers dans la forme dite complète du complexe d’Œdipe.

Selon Freud, le complexe d’Œdipe est vécu entre trois et cinq ans, lors de la phase phallique. Son déclin marque l’entrée dans la période de latence. Mais il connaît à la puberté une reviviscence et est surmontée avec plus ou moins de succès dans un type particulier de choix d’objet.

Le complexe d’Œdipe joue un rôle fondamental dans la structuration de la personnalité et dans l’orientation du désir humain.

11. L’ACTE MANQUÉ

L’acte manqué est l’acte où le résultat explicitement visé n’est pas atteint et qui se trouve remplacé par un autre. On parle d’acte manqué non pas pour désigner l’ensemble des ratés de la parole, de la mémoire et de l’action mais pour désigner les conduites que le sujet est habituellement capable de réussir, et dont il est tenté d’attribuer l’échec à sa seule inattention ou au hasard. Selon Freud, les actes manqués sont, comme les symptômes, des formations de compromis entre l’intention consciente du sujet et le refoulé.

12. LA DÉNÉGATION

La dénégation est un procédé par lequel, tout en formulant un de ses désirs, pensées, sentiments jusqu’ici refoulés, l’individu continue à s’en défendre en niant qu’il lui appartienne.

13. LA CONTENANCE

La notion de contenance est un concept clé pour l’ensemble des travailleurs sociaux et thérapeutes intervenant auprès d’enfants, adolescents ou adultes présentant des troubles du comportement et particulièrement le syndrome autistique. Contenir, c’est empêcher le morcellement, c’est assurer l’unité, la cohésion.

Didier Anzieu, psychanalyste, a étudié les contenants psychiques à travers notre principale enveloppe, la peau. Selon lui, la peau n’est pas seulement une enveloppe physiologique, mais elle a aussi une fonction psychologique : elle permet de contenir, de délimiter, de mettre en contact. Elle a un rôle déterminant dans la relation à l’autre (ce qui fait tant défaut chez les personnes autistes).

Anzieu parle de Moi-Peau :

« Une figuration dont le Moi de l’enfant se sert au cours des phases prĂ©coces de son dĂ©veloppement pour se reprĂ©senter lui-mĂŞme comme Moi contenant les contenus psychiques, Ă  partir de son expĂ©rience de la surface du corps. Cela correspond au moment oĂą le Moi psychique se diffĂ©rencie du Moi corporel sur le plan opĂ©ratif et reste confondu avec lui sur le plan figuratif. Â»

Ce concept est central dans la prise en charge des enfants autistes notamment, il détermine le cadre qui doit être contenant, il justifie certaines prises en charge telles que les enveloppements ou encore l’utilisation du groupe ou de sons comme enveloppe contenante.

Mettez toutes les chances de votre côté

Thèmes abordés

Notes

Note 01 LAPLANCHE J. et PONTALIS J.-B., Vocabulaire de la psychanalyse, Paris, PUF, 1997. Retour au texte

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