Depuis les élections municipales, les 43 associations départementales et les 9 unions régionales de la fédération nationale des communes forestières (FNCOFOR) se réorganisent. «Toutes nos associations élisent leurs nouveaux conseils d’administrations dans la perspective du congrès qui se tiendra après les élections sénatoriales à Clermont Ferrand le 17 octobre prochain», explique Charles Dereix, directeur de la FNCOFOR.
D’ici là, les élus forestiers prépareront leur projet pour la nouvelle mandature en se déterminant sur le protocole «Produire plus de bois tout en préservant mieux la biodiversité» (pdf) rédigé avec l’ONF et les organismes de la forêt privée dans le cadre du Grenelle de l’environnement.
«Nous devons développer l’exploitation forestière car nous sommes en retard par rapport au rythme biologique du renouvellement de la forêt. Nous ne récoltons que 60% de ce que nous devrions. Cela entraîne un vieillissement de la forêt néfaste à l’environnement», remarque Charles Dereix.
Néanmoins, le développement raisonné de l’exploitation forestière bute sur les problèmes d’accessibilité des sites de montagnes. Leur exploitation nécessite des investissements estimés à 100 millions d’euros sur cinq ans. Pour articuler ce développement économique avec la protection den la diversité, les structures de la FNCOFOR s’investissent dans l’animation des 90 chartes forestières de territoires mises en oeuvre localement. En outre, elles développent le programme 1.000 chaufferies bois en milieu rural, destiné à faciliter l’organisation de filière locale de production d’énergies bois.
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