La mobilisation des élus des régions Centre et Auvergne aura été payante pour le projet de TGV Paris-Orléans-Clermont Ferrand. Jean-Louis Borloo a en effet confirmé que cette ligne TGV serait inscrite dans l’avant-projet de loi sur les suites du Grenelle de l’environnement. Une délégation comprenant notamment Serge Grouard et Serge Lepeltier, maires d’Orléans et de Bourges mais aussi Louis Giscard d’Estaing et Brice Hortefeux pour l’Auvergne a rencontré Jean-Louis Borloo le 10 juin, la veille de l’examen par le conseil des ministres de l’avant-projet de loi.
Alors que ce projet avait été retiré des priorités à mener dans les 20 ans à venir, cette ligne va donc faire sa réapparition dans un schéma national des TGV. Cette ligne ne serait plus considérée comme un tronçon de délestage de Paris-Lyon mais comme une liaison à part entière partant de la gare d’Austerlitz à Paris pour rejoindre Clermont-Ferrand en passant par Bourges ou Nevers. Le chantier du TGV «Centre Auvergne» est estimé à environ 12 milliards d’euros.
Une première clef de financement pourrait prévoir une participation de RFF à hauteur de 50%, de l’Etat et des collectivités à 25% à parts égales. Une réunion devrait être organisée en octobre pour établir un premier cadrage financier tandis qu’un préfet coordonnateur devrait être nommé.
Le projet pourrait nécessiter la construction de deux gares, l’une à Orléans l’autre dans le Berry à l’horizon 2020. Mais «Jean-Louis Borloo considère que si nous nous mobilisons, le projet peut aller beaucoup plus vite que prévu», s’est réjoui le maire UMP de Bourges Serge Lepeltier.
Pour en savoir plus
Consultez la présentation du projet de loi passé en conseil des ministres le 11 juin 2008
Téléchargez le Projet de loi relatif a la mise en oeuvre du Grenelle de l’environnement (pdf, 30 pages, 210 ko)
Téléchargez l’avis du Conseil économique et social à propos du projet de loi (pdf, 191 pages, 910 ko)
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