La Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture (FNCC) et l’Assemblée des départements de France (ADF) font part de leur inquiétude, dans un communiqué du 10 juin, concernant la proposition d’amendement, à la loi de modernisation de l’économie (LME), mettant en cause la loi de 1981 dite Loi Lang sur le prix unique du Livre.
«Le bénéfice avancé pour une telle remise en cause (baisse des prix
) paraît très discutable», estiment la FNCC et l’ADF considérant en revanche que «les ravages en termes de pluralisme, de diversité, de création seraient sans doute élevés».
«On peut enfin s’interroger sur le vote éventuel d’un amendement sans que les collectivités territoriales concernées, comme d’ailleurs les acteurs de la chaîne du livre, aient été consultés et entendus», notent par ailleurs les auteurs du communiqué commun.
C’est pourquoi la FNCC et l’ADF, à l’instar des trois associations d’auteurs, d’éditeurs et de libraires (SGDL, SNE, SLF) qui se sont déjà exprimées, demandent à la ministre de la Culture et de la communication, de «s’opposer à cette remise en cause».
La FNCC et l’ADF avertissent enfin qu’elles resteront «très attentives aux évolutions du secteur du livre et de la lecture publique».
«Les collectivités territoriales apportent par le biais de leurs politiques culturelles, un soutien croissant à l’ensemble de la chaîne du livre (des auteurs et écrivains, aux librairies et bibliothèques, en passant par les éditeurs)», rappellent l’ADF et la FNCC. Les départements, notamment, ont une compétence légale dans le domaine de la lecture publique.
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