Des saccages en marge des manifestations contre la réforme des retraites aux soulèvements consécutifs au décès de Nahel à Nanterre, le printemps dernier a mis la communication de crise sur le devant de la scène. Signe, s’il en fallait, qu’elle constitue l’un des éléments majeurs d’une gestion de crise. « Il y a une attente forte de la part de la population, lorsque que de tels événements surviennent », indique Pierre Alibert, associé de CorioLink, cabinet spécialisé en communication publique et de crise. En quête d’informations, le public se tourne alors, de prime abord, vers la commune, collectivité de proximité par nature.
Les bons acteurs aux bons endroits
« L’enjeu est de réagir vite en matière d’organisation et d’avoir recours aux outils de communication de crise », résume Laurence Perez, directrice de la communication de Villeurbanne (1). Dans la quasi-totalité des communes, la première étape du processus naissant prend la forme d’une boucle WhatsApp. Facile à mettre en place, elle accélère le partage d’informations. S’y ajoute, dans la foulée, une cellule de crise et un partage avec les services de l’Etat. De quoi mobiliser en temps réel tous ceux qui devront être sur le pont : en premier lieu, le maire et les élus concernés par les conséquences des violences, mais aussi le cabinet et, bien souvent, les responsables des services, notamment, ceux de la voierie et de l’entretien des bâtiments.
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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