Comment qualifiez-vous les événements qui se sont succédés chaque nuit depuis la mort du jeune Nahel, à Nanterre (Hauts-de-Seine), le 27 juin ?
Ce ne sont pas des violences urbaines ou des émeutes, c’est plus que ça, c’est une révolte. Il y a une dimension politique que la notion d’émeutes ou de violences urbaines ne transcrit pas. Ces événements s’inscrivent dans un récit d’un rapport difficile entre les quartiers populaires et l’Etat central. Nahel, comme la plupart des victimes de ce type de fait, est jeune, vit dans un quartier populaire, est issu de l’immigration et sa mort intervient dans un cadre particulier, celui d’un refus d’obtempérer.
Il y 18 ans déjà, en 2005, les quartiers s’embrasaient suite au décès de Zyed Benna et Bouna Traoré, électrocutés dans l’enceinte d’un poste ...
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