Moins d’un an après la création de pôles métropolitains par les Parlementaires – la loi sur la réforme des collectivités territoriales a été adoptée le 16 décembre 2010 – le projet du pôle métropolitain lyonnais est dans les starting-blocks. Les 156 élus de la communauté urbaine de Lyon ont en effet entériné, lors du conseil de communauté, le 21 novembre, la participation de leur collectivité au pôle métropolitain.
Leurs homologues de la communauté d’agglomération de Saint Etienne (Loire) et ceux de la communauté d’agglomération de Vienne (Isère) ont procédé de la sorte la semaine dernière. Ceux de l’agglomération des Portes de l’Isère doivent le faire le 14 décembre.
Priorité sur les transports – Le pôle devrait être pleinement opérationnel dès l’été 2012, après l’arrêté préfectoral attendu au printemps. Selon l’article L-5731 du CGCT, l’objectif du pôle est de donner la possibilité aux communautés de se fédérer pour « conduire des actions d’intérêt métropolitain ».
Parmi les priorités affichées du pôle, les transports constituent une forte préoccupation avec en vue la création d’un syndicat métropolitain des transports qui coifferait les différents syndicats. L’objectif est de créer un réseau de transports collectifs intermodal et cohérent. L’idée est également d’aboutir à un système de tarification par zone et multimodal. Un dossier que Gérard Collomb, le maire de Lyon (PS) souhaite voir aboutir mi 2013.
Le pôle métropolitain prendra la suite de la coopération instituée depuis octobre 2009 entre ces quatre collectivités. Son siège sera installé à Givors et le conseil métropolitain comptera 64 élus, dont 31 issus du Grand Lyon.
Gérard Collomb a annoncé qu’il en sera le premier président dans le cadre d’une présidence tournante. Saint-Etienne devrait prendre le relais en 2014.
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